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PECHE AU QUIVER ET AU FEEDER, A CHACUN SES PETITS "TRUCS". - PÊCHE EN SEINE-ET-MARNE proposée par André MARINI

Je n'en aurai jamais terminé avec ce mode de pêche en pleine expansion et particulièrement agréable à pratiquer.

J'ai déjà abondamment présenté les méthodes traditionnelles qui ont fait leurs preuves mais celà n'empêche pas chacun d'apporter des améliorations, en fonction de sa pratique et des inconvénients rencontrés.

Pour ce qui me concerne, je présente mon montage, qui, à mes yeux, présente tous les avantages sans comporter d'inconvénients.

Ensuite, à chacun de se faire une idée.

J'utilise des cannes d'une longueur de 3,50 mètres, suffisantes pour pêcher en Marne ou dans le Grand Morin.

Rien ne s'oppose à utiliser des cannes un peu plus longues, utiles lorsque des herbes ou des nénuphars bordent la rive et nécessitent de tenir le poisson un peu plus éloigné lors de prises ou, plus simplement, pour que le fil ne se prenne pas dans ces mêmes végétaux.

Le choix dépend de l'endroit où l'on pêche mais, à mon goût, des 3,50 sont très sensibles et parfaitement équilibrées.

-Le porte-canne :

 

Cette pêche demande souvent un ferrage immédiat à la touche et ils sont nombreux lorsque ça "donne".

Il faut donc pouvoir ferrer sans avoir à sortir la canne de son support.

Voici mon bricolage, un morceau de tube de PVC de 40, un embout collé faisant "sabot" et une simple tige filetée.

La canne se pose à l'intérieur, tenue par le sabot mais celui-ci n'empêche pas le ferrage sans le sortir.

-Le moulinet :

 

J'utilise un moulinet à double frein.

En plus du frein classique à molette, une manette permet de régler la vitesse à laquelle le nylon se dévide.

Si la résistance est suffisante pour voir et ferrer instantanément une touche de gardon au scion, le tambour se dévide librement sans perruque au moment d'un départ de carpe ou de barbeau.

C'est tout l'intérêt de cette pêche.

Vous pouvez passer du gardon au barbeau, à la carpe, à la tanche, à la brème ou au chevesne sans crier gare.

Le frein est totalement desserré et je ne travaille qu'avec le double frein en action de pêche.

Le frein initial ne me servira qu'en cas de grosse prise.

Ma bobine contient 150 mètres de 25/100 ème et je préfère le nylon à la tresse du fait de sa souplesse, de son élasticité relative et de sa capacité à glisser sans s'érailler dans mon montage terminal.

Le montage terminal :

 

 Après avoir essayé bien des montages, voici celui que j'utilise :

A l'aide d'un filet maillé rigide dont je coupe une bande, j'attache le "feeder" ainsi constitué à l'une des extrémités d'un anti-emmêleur et, pour éviter qu'il ne bouge, je le positionne avec deux morceaux de gaine électrique.

Le deuxième morceau, le plus à l'extrémité, est collé avec un peu d'araldite pour éviter qu'il ne sorte de l'anti-emmêleur au moment du lancer.

PECHE AU QUIVER ET AU FEEDER, A CHACUN SES PETITS "TRUCS".

Je me procure les plombées au bout desquelles je fixe le feeder chez "décathlon" mais je pense que l'on peut les trouver à divers endroits.

Elles se déclinent en grammages qui vont de 40 à 140 grammes.

PECHE AU QUIVER ET AU FEEDER, A CHACUN SES PETITS "TRUCS".

En voici une de 80 grammes que j'utilise le plus souvent.

PECHE AU QUIVER ET AU FEEDER, A CHACUN SES PETITS "TRUCS".

L'avantage incontestable est qu'elles sont gainées et ainsi, le bas de ligne peut glisser dessus sans s'accrocher.

PECHE AU QUIVER ET AU FEEDER, A CHACUN SES PETITS "TRUCS".

Je préfère le nylon à la tresse qui s'affaiblirait par le frottement contre l'extrémité du montage.

Le bas de ligne :

 

Le fil coulisse librement dans l'anti-emmêleur et pour le passer, j'utilise une aiguille vendue avec le tube rigide puis je place un "amortissseur" sous forme d'une bille de caoutchouc comme nous le faisons tous.

Je mets ensuite une agrafe pour pouvoir enlever mon bas de ligne, par exemple si je pêche au grain de maïs que j'enfile avec une aiguille à bouillettes.

MAIS ATTENTION

CE BAS DE LIGNE DOIT ËTRE COURT, EN TOUT CAS, PLUS COURT QUE LA TIGE RIGIDE POUR NE PAS ACCROCHER LE FEEDER AU MOMENT DU LANCER.

Montage complet

J'utilise le plus souvent un hameçon de 12 monté sur un bas de ligne de 18 centièmes. Comme cette pêche permet de lancer assez loin, on touche du gardon moins méfiant et, surtout, de grosse taille.

J'en prends régulièrement au maïs, sachant que je ne mets qu'un seul grain fixé sur un hameçon de forme telle que le grain ne peut pas descendre plus bas que la hampe.
Par expérience, un grain est aussi prenant que plusieurs et si c'est un gardon, 18 centièmes ou pas, bas de ligne long ou pas, je n'en manque pas
beaucoup.

Pour remplir le feeder, j'utilise de l'amorce traditionnelle avec un peu plus de PV1 pour la rendre un peu collante et J'AJOUTE LA MOITIE DE MA BOÎTE DE MAÏS.

 

Dans l'eau, l'amorce se délite et libère les grains de maïs du feeder qui s'éparpillent à proximité.

A ce moment, mon grain esché est un grain parmi d'autres.

Rechercher des hameçons ayant cette forme.

On les trouve facilement et le grain de maïs, bloqué par l'angle droit de la hampe laissera le fer libre et très prenant, souvent sans même avoir à ferrer.

PECHE AU QUIVER ET AU FEEDER, A CHACUN SES PETITS "TRUCS".
Tag(s) : #La pêche au quiver et au feeder

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