LA PECHE AU CHENEVIS : Deuxième session de septembre. - PÊCHE EN SEINE-ET-MARNE proposée par André MARINI

Je procède toujours ainsi et je ne changerai plus cette habitude maintenant: Je reste deux ou trois jours sur un poste puis je change pour un autre lieu et un autre mode de pêche.

Ayant fait de belles bourriches de gardons à la graine dans le Grand Morin début août, j'ai à nouveau tenté ma chance début septembre avec un succès moins spectaculaire que le mois précédent mais loin d'être négligeable.

Prises du premier jour :

LA PECHE AU CHENEVIS : Deuxième session de septembre.
LA PECHE AU CHENEVIS : Deuxième session de septembre.

Prises du deuxième jour :

LA PECHE AU CHENEVIS : Deuxième session de septembre.

Prises du troisième jour :

LA PECHE AU CHENEVIS : Deuxième session de septembre.

Bon, d'accord, mais qu'y a-t-il de nouveau ?

Oui, on remarque que les prises du premier jour sont plus nombreuses que celles des jours suivants, et alors ?

Normalement cela devrait plutôt être le contraire sur un coup amorcé !

Merci, j'avais remarqué et je vais émettre une hypothèse qui me semble tenir la route puisque j'en ai fait l'expérience.

Depuis pas mal de temps, je suggère aux lecteurs et à mes amis rencontrés au bord de l'eau d'acheter le grain chez Décathlon où l'on trouve du numéro 4 mais, passant chez Mondial Pêche, je me suis aperçu que, sous la dénomination "chènevis monstre", sans numéro et même sans nom de fournisseur, cette marque proposait depuis peu un grain de grosse taille.

J'espère que la différence sera visible sur les photos ci-dessous. En tout cas, je peux vous assurer qu'elle existe.

Première photo : Grain Décathlon numéro 4

Deuxième photo : Grain Pacific

LA PECHE AU CHENEVIS : Deuxième session de septembre.
LA PECHE AU CHENEVIS : Deuxième session de septembre.

Voici les mêmes dans deux pots ou couvercles différents mais là, je vous laisse faire la différence, en espérant qu'elle sera probante.

LA PECHE AU CHENEVIS : Deuxième session de septembre.
LA PECHE AU CHENEVIS : Deuxième session de septembre.

Bien évidemment, j'ai sauté sur l'occasion de pêcher avec ce grain nettement plus gros que je suppose plus attractif.

Oui, il l'est mais comme les grains sont plus gros et que le grainage en action de pêche est identique en nombre mais forcément supérieur en quantité puisque la taille est supérieure, on arrive très vite, dès le premier jour, à un relatif gavage des poissons qui se répercute sur le nombre de touches dès le lendemain.

Bah oui, j'aurais dû y penser et m'adapter !

Comme quoi, même lorsqu'on a de longues années de pratique, on en apprend tous les jours !

Maintenant, voyons quelle est la différence.

Lorsqu'on pêche à l'asticot, le poisson rejette les enveloppes dès le lendemain...disons la peau de ces bestioles...Dans un bassin, on les retrouve parfaitement.

Lorsqu'on pêche à la graine, les sucs dissolvent les cosses qui ne sont pas nutritives et le rejet par l'anus forme une bouillie noirâtre, comme elle est verdâtre à la mousse.

Avouez qu'il faut du temps aux organes digestifs pour accomplir ce cycle puisqu'au bout du compte, seuls le germe et la chair blanche sont nourrissants. Les cosses sont expulsées en intégralité sous forme de bouillie puisqu'elles n'ont pas de valeur nutritive mais quel processus digestif !

Si nos sucs digestifs permettaient de dissoudre les coques de noix, nous n'aurions pas à les casser mais nous resterions quelques temps sans en manger.

Toutes proportions gardées, c'est un phénomène voisin qui se produit pour le gardon à la graine ou plus exactement pour les graines dans l'organisme du gardon.

Bien entendu, les remèdes sont simples :

- Utiliser un laxatif pour accélérer l'expulsion.

- Faire cuire le grain en deux fois et n'utiliser que la plus grosse taille pour escher, le plus petit pour grainer.

- Diminuer la quantité de grains répandus en tête de coulée au début de la partie.

- Diminuer le nombre de grains accompagnant chaque coulée.

Mais c'est comme tout ! Il fallait y penser parce que c'est probablement la première des trois raisons de ce ralentissement, la deuxième étant liée au changement de temps...

Quant à la troisième, je l'exposerai dans un prochain article intitulé "La pêche au chènevis et le brochet".

Quoi ? Quel rapport ? Il fallait s'y attendre ! Ce brave Dédé ne s'est jamais remis de son accident de poussette et, l'âge avançant, les séquelles ressortent !

Bah, on verra bien. Vous jugerez sur pièce !

Tag(s) : #La pêche au chènevis

Partager cet article

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :