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PECHE AU COUP: Une excellente période pour le maïs - PÊCHE EN SEINE-ET-MARNE proposée par André MARINI

    Nul besoin de s'étendre sur des préliminaires : Nous connaissons et nous pratiquons tous.

    Bien entendu, lorsque les premiers froids se font sentir et se répercutent vite sur la température de l'eau par un vent du nord persistant, le métabolisme des poissons se ralentit même s'ils recherchent des couches plus profondes.  

    Depuis plusieurs années, à cette époque, j'aime ce mode de pêche qui fait intervenir une esche sucrée et, qui plus est, sélective, du fait de la taille des grains.

     L'an dernier, fin octobre et début novembre, j'avais déjà évoqué mes sorties sous le pont de Trilbardou, à la ligne flottante et toujours au grain de maïs... avec succès ! Alors, pourquoi ne pas tenter ma chance cette année même si, en ce moment, je recherche des postes plus proches de mon domicile....Pénurie d'essence oblige !

     Matériel :

     On ne peut pas faire plus classique. Canne de 6, 50 mètres, plume supportant 2 grammes, corps de ligne en 12 centièmes, bas de ligne en 10 centièmes terminé par un hameçon de 14 fin de fer pour mieux déchirer l'enveloppe du grain. Seule entorse à mes habitudes, j'ai opté pour un moulinet contenant une bonne réserve de fil parce que barbeaux, brèmes et gros chevesnes ne restent indifférents ni à cette esche ni à mon amorce, d'autant que je coule dans un courant assez soutenu qui demande de fréquentes reprises de banière ou. à l'inverse, de la réserve lorsqu'un poisson assez fort prend appui sur le courant.

    Amorce :

     Compte-tenu du courant, impossible de "grainer" comme on peut le faire au chènevis. Je dois donc procéder par petites boulettes compactes contenant mon grain d'amorçage. 

    Comme liant, mon amorce traditionnelle à base de chapelure brune et de farine de maïs fait parfaitement l'affaire. J'y incorpore la moitié de ma boîte de maïs et je casse en 4 des frolics. Seule précaution, gage de réussite : Pêchant en courant vif, l'amorce doit être à peine humide afin que, lorsqu'elle a gonflé, elle demeure bien collante. Je procède par fréquents rappels de boulettes bien serrées afin qu'elles coulent rapidement, lancées dans la coulée, aussi loin que possible en amont.   

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     Lorsque le liant se délite, le nuage ainsi formé est déjà attractif, libérant les grains de maïs qui dérivent assez rapidement mais l'effet est prolongé par les morceaux de croquettes que le gardon est loin de négliger et qui, plus lourds, dérivent beaucoup plus lentement. J'ai quasiment une touche à chaque coulée et si elle se fait attendre, je rappelle...et ça repart. Un régal !

     Quant aux gardons qui se laissent tenter, quels beaux poissons !

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      Lorsque le grain est fixé à l'hameçon, il convient de bien veiller à ce que la pointe de ce dernier dépasse, surtout lorsque, comme moi, on utilise un grain dur qui résiste au courant et aux chocs répétés au fond lorsqu'il faut trainer.

       Trainer ? Pourquoi donc ? Tous les pêcheurs le savent. Si les premières touches peuvent avoir lieu à deux ou trois doigts du fond, le gardon devient très vite méfiant et tout ce qui dérive de façon anormale le laisse indifférent, même avec de fréquentes retenues suivies de relachers. Le grain libre d'amorçage contenu dans les boulettes roule au fond... Si le grain esché se comporte de même grâce à la traîne, il est engamé au même titre que les autres.

        Le résultat ? D'abord, beaucoup de touches avec, certes, quelques ratés mais au bout du compte, le soir, c'est un plaisir de sortir une bourriche bien garnie et de la retourner au-dessus de l'eau pour rendre la liberté à tout ce petit monde.

         ATTENTION : Hameçon sans ardillon ! Celà va d'autant plus de soi qu'à l'expérience il n'y a pas plus de loupés. A l'inverse, comme au grain de maïs le poisson est presque toujours pris par les lèvres, le décrochage blesse peu.  

         Je le répète également, toujours avoir un seau d'eau à proximité de la main qui tiendra le poisson afin de la mouiller pour préserver le mucus....même en cette saison où les bactéries sont moins nombreuses dans une eau qui s'est considérablement refroidie....

          Deux précautions indispensables si vous voulez voir celà longtemps !

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         Voici les bourriches réalisées mercredi et jeudi après-midi mais je regrette de n'avoir pas photographié celle de mardi après-midi, jour où l'eau était haute, le courant assez fort et où les prises de très gros gardons se sont succédées sans interruption.

        Allons, Amis pêcheurs ! Bien couvert, les journées sont particulièrement agréables... A condition de ne pas s'attarder lorsque le soleil devient orangé. A ce moment le vent du nord tombe mais l'accalmie est de courte durée et le froid se fait vite sentir. 

Tag(s) : #La pratique de la pêche au coup.

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