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Bien qu'il s'agisse pour moi d'une pratique relativement récente dans laquelle, sous cette forme, j'ai encore l'avantage d'être novice, je l'affectionne tout particulièrement. Comme beaucoup d'entre nous, j'ai utilisé le "spirale-amorçoir " et certaines de ses méthodes dérivées mais ce que nous pratiquons aujourd'hui est sans doute, avec la pêche à la graine, celle qui procure le plus de touches et de sensations tant elle est prolifique et , surtout, spectaculaire.
Après une période de vaches maigres, hier après-midi le poisson semblait enfin disposé...( Pour combien de temps ? )....Alors, autant en profiter.
Des deux formes que j'utilise, l'une au feeder fermé simplement percé de petits trous laissant échapper une amorce finement moulue truffée d'asticots de différentes tailles, hameçon esché à l'asticot et quiver d'une rare souplesse, l'autre au feeder constitué d'une cage en grillage contenant de l'amorce mélée au maïs, hameçon esché au maïs également et quiver capable de supporter 60 grammes sans broncher, j'ai choisi cette seconde méthode et, coup de chance, c'est ce qui fonctionnait bien hier.
Tel que j'effectue mon montage, je prends aussi bien les gardons que des cyprinidés de plus grosse taille tout en recherchant le barbeau en priorité.
Barbeaux ? Oui, j'en ai pris trois dans l'après-midi dont voici deux exemplaires :
Quant aux gardons, peut-être ai-je eu la chance de tomber sur un "troupeau" de beaux calibres mais même si la photo suivante ne rend compte de la taille qu'en la comparant avec une feuille de saule, à côté, j'ai pris une dizaine de specimens de 400 à 600 grammes... Pourvu que ça dure !
Evidemment, un portable n'est pas le meilleur instrument puisqu'il ne permet pas de photographier d'aussi près qu'on le voudrait et ne donne pas vraiment une idée juste de la taille du poisson mais je peux vous garantir que celui que je vous présente parmi ceux que j'ai pris hier est un beau poisson.
J'avais des touches au maïs caractéristiques de cette espèce mais après deux ou trois manqués, j'ai dû apporter une petite modification, non pas à mon montage mais à ma façon d'attacher le grain.
Je pratique souvent au cheveu sur un hameçon à boucle ou j'enfile le grain sur l'hameçon à l'aide de l'aiguille à bouillettes comme je l'ai déjà présenté donc inutile d'y revenir mais hier, la tirée du poisson n'était pas suffisamment forte pour arracher le grain et libérer l'hameçon.
J'ai donc procédé différemment en utilisant des hameçons de 12 à palette pour la pêche à la bolognaise. Ils ont l'avantage d'être à la fois très résistants donc de ne pas s'ouvrir lors d'un combat avec un barbeau et ils sont fins de fer, déchirant très facilement l'enveloppe du grain pour libérer l'hameçon.
Mais surtout, j'ai enfilé le grain très près de l'enveloppe, certes en le fragilisant mais c'était le but recherché.
Voici mon montage prèt à être lancé :
Un anti-emmêleur d'une quarantaine de centimètres sur lequel une agrafe située à une dizaine de centimètres de l' extrémité supérieure me permet de fixer la cage sans risquer qu'elle n'accroche le fil au moment du lancer.
La ligne coulissante passant dans le tube, un amortisseur puis un émerillon à agrafe qui me permet de libérer mon bas de ligne pour enfiler le grain avec l'aiguille à bouillettes.
Le bas de ligne d'une longueur inférieure à la distance qui sépare l'agrafe du feeder pour que le fil ne puisse pas accrocher la cage au moment du lancer. Un bas de ligne court ne nuit absolument pas à la visibilité de la touche... Truc de carpiste !
Un grain de maïs enfilé comme je l'ai montré plus haut sur un hameçon de 12 pour pêche à la bolognaise.
Mais, pour ne rien vous cacher, j'avais mon arme secrète : Un détecteur de touches que l'on ne trouve pas dans le commerce, qui ne quitte pas la pointe des quivers des yeux et qui aboie pour me prévenir à la touche si je fais la sieste. Seul inconvénient, lorsque je prends, ce détecteur de science-fiction plonge lorsque le poisson arrive près du bord.
Nota bene : Je ne fais pas breveter l'invention mais ce n'est pas en vente !
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