Malgré la température bien basse et scotchée à 11 degrés dans la journée, donc au plus chaud, si l'on peut dire, et malgré la température de l'eau bien froide après les grosses chaleurs que nous avons connues, le poisson se porte bien.
Bien entendu, je pêche au pinkie, 2 enfilés sur l'hameçon de 16 dans une eau à 12 degrés en surface, donc sans doute un peu plus chaude dans les couches inférieures, notamment sous la thermocline.
Et, chose étonnante, avec comme simple amorce des pincées de pinkies lancées en tête de coulée sur la plume, dès que cette amorce simple arrive au fond, c'est la touche, nette, franche, sans bavure.
Pas de petits titillements comme cela se produit souvent.
Les seules interruptions dans les séries de touches proviennent probablement du passage d'un carnassier mais la reprise est rapide.
Evidemment, j'ai la chance, grâce à Monsieur Serge AVANZINI, mon Président, de pêcher dans un endroit privilégié où, en plus, je n'ai pas de concurrence mais j'affectionne tellement la pêche du gardon à la coulée que, bien couvert, je brave le froid.
La coulée est souvent ponctuée de touches de goujons et de petits gardons mais ceux de taille sont presque impressionnants tant ils sont beaux.
Après 2 heures de pêche, sans compter les goujons et petits gardons, c'est une bonne quinzaine de belles bêtes qui évoluent dans la bourriche avant de regagner l'étang réservé à l'école de pêche.
Cette rivière, heureusement préservée grâce aux efforts de celui qui en assume la charge et que j'ai déjà cité est sans aucun doute l'une des plus belles rivières d'Ile de France.
En tout cas, pour moi, aujourd'hui, journée réussie alors que je ne vois pas une touche en Marne.