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NO-KILL OR NOT NO-KILL? THAT IS THE QUESTION ! - PÊCHE EN SEINE-ET-MARNE proposée par André MARINI

NO-KILL OR NOT NO-KILL? THAT IS THE QUESTION !

Qu’est-ce que le No-kill ?

Le "no-kill" ou "catch and release" consiste à relâcher systématiquement ses prises, qu’elles atteignent ou non la taille légale de capture.

NO-KILL OR NOT NO-KILL? THAT IS THE QUESTION !

La pratique du no-kill retire totalement à la pêche sa fonction alimentaire et la replace dans un cadre d’activité sportive, encouragée par les carpistes, les moucheurs, les pêcheurs de carnassiers et les parcours de préservation de certaines espèces comme le black-bass.

NO-KILL OR NOT NO-KILL? THAT IS THE QUESTION !

Lee Wullf, célèbre pêcheur américain, résume ainsi la pratique du No-kill:

 

"Un poisson combattif a trop de valeur pour n’être pêché qu’une seule fois"

NO-KILL OR NOT NO-KILL? THAT IS THE QUESTION !

Pourquoi pratiquer le No-kill ?

Le pêcheur vit en adéquation avec le milieu, où il est un acteur privilégié.

A ce titre, il est gardien du patrimoine halieutique qu'il tente de capturer mais n'en est pas propriétaire.

Mais il y a des limites !

 

-A quoi cela sert-il de pratiquer le no-kill si, au moment d'une prise, on ne prend pas soin de préserver le mucus et les écailles en ne touchant le poisson qu'avec les mains mouillées ?

 

-A quoi cela sert-il de pratiquer le no-kill si l'on veut à tout prix récupérer un hameçon profondément engamé ?

Dans ce cas, mieux vaut l'abandonner que d’essayer de l’enlever ce qui minimise les dégats.

De plus, il y a de grandes chances pour que l’hameçon soit éliminé.

-A quoi cela sert-il de fatiguer inutilement le poisson alors qu'une capture rapide évite une grande fatigue due aux toxines emmagasinées pendant le combat ?

Il se peut qu’un poisson reparte apparemment en bon état mais meurre dans les heures qui suivent.

Quel impact peut avoir le No-kil sur le milieu aquatique ?

D’un point de vue écologique, le problème est à considérer par rapport au milieu dans lequel le poisson évolue.

L’environnement aquatique doit être favorable, avoir suffisamment de nourriture naturelle propice à un bon développement, une zone de repeuplement, une bonne qualité d'eau...

Le No-kill peut respecter le poisson mais pas son écosystème.

Prenons le cas d’un plan d'eau où l'équilibre des espèces n'est pas respecté, si l'on relâche systématiquement les prises, il est possible d’avoir un problème de surpopulation, de nanisme ainsi que de carences alimentaires.

Beaucoup d’entre nous, ont déjà connu des étangs où les perches sont atteintes de nanisme par leur surnombre et où la nourriture naturelle est trop peu abondante pour garantir leur développement.

Elles provoquent un déséquilibre dans leur milieu naturel au détriment des autres espèces.

Dans ce cas, le no-kill peut avoir un effet négatif voir destructeur puisque le milieu aquatique ne peut pas les accueillir.

On peut dire que les questions écologiques des milieux aquatiques est une question complexe qui ne se résume pas simplement à remettre le poisson à l’eau pour se dire que tout va bien.

D’après certains écologistes, le No-kil est inutile si le milieu dans lequel le poisson évolue ne peut l' accueillir.

De plus, cette pratique n’est pas la solution pour augmenter la longévité dans leur milieu.

Prenons le cas de certains carpodromes où la densité de carpes est trop importante, la nourriture insuffisante, leur développement physiologique restreint.

On se retrouve avec beaucoup de carpes mais toutes de taille modeste et, certainemes, dans un état de santé déplorable.

Un milieu équilibré permet un meilleur développement de nos poissons préférés et la pratique du No-kill est recommandée dans ce cas.

On recommande parfois d’éliminer les grands spécimens de carnassiers puisqu’ils sont de faibles reproducteurs et consomment un grand nombre de leurs congénères de taille inférieure qui, eux, sont très actifs pour la reproduction.
Je ne suis pas vraiment d’accord avec cet avis. Remettre à l'eau un brochet d’un mètre, c'est se donner la chance de le combattre à nouveau une prochaine fois.

Pour moi, "no-kill" ou "not no-kill" n'est pas la question.

Personnellement, je le pratique mais je n'ai rien contre les pêcheurs qui ne le pratiquent pas de manière raisonnée.

Prendre tout pour garder tout n'est pas une fin en soi, si ce n'est de l'exhibitionnisme destiné à prouver aux autres que l'on est bon pêcheur.

Mais le confrère qui, une fois de temps en temps, veut se faire plaisir avec un beau brochet, un beau sandre ou même une belle carpe mérite la considération si, le reste du temps, il relâche avec toutes les précautions.

NO-KILL OR NOT NO-KILL? THAT IS THE QUESTION !

Plus que garder ou rejeter, c'est le respect du poisson qui prévaut.

Garder un specimen et rejeter les autres avec d'infinies précautions est bien plus louable que tout rejeter comme un "pâquet" après avoir malmené, tortillé l'hameçon pour le décrocher, pris le poisson à pleines mains sèches, le jeter plus que le remettre délicatement à l'eau.

J'ai moins de respect pour le pêcheur de gardons qui, le soir venu, sort sa bourriche de l'eau, étale ses prises sur le pré, les compte et les rejette un par un sans ménagement que pour le pêcheur au vif qui, prenant un joli poisson, décide de le garder pour orner sa table.

NO-KILL OR NOT NO-KILL? THAT IS THE QUESTION !

No-kill or not no-kill ? FAUX PROBLEME !

Pêcheur qui prétend pratiquer le no-kill sans respecter le poisson qu'il rejette ? C'EST LA QU' EST LE VRAI PROBLEME.

BIENTOT L'OUVERTURE DU BROCHET ? C'EST LE MOMENT DE SE POSITIONNER.

Tag(s) : #Articles divers

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