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LE SANDRE: Pêcher le sandre en MARNE avec un vif loché à l'aiguille. - PÊCHE EN SEINE-ET-MARNE proposée par André MARINI

 

 

Eschage du vif par le dos

 

Je le réserve toujours pour le brochet réputé plus brutal dans la prise du vif pour les raisons suivantes :

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- L'hameçon se dégage plus facilement et permet un ferrage rapide sans attendre l'engamage profond.

 

La photo que je présente utilise un hameçon classique alors que je n'utilise que des hameçons canadiens qui ne permettent pas le lochage à l'aiguille.

 

- La crinelle passe plus difficilement dans le corps du poisson et blesse parfois très profondément celui-ci qui ne résistera pas longtemps une fois dans l'eau.

 

- Le brochet réputé moins méfiant ne semble pas plus géné par la crinelle que par un fil en fluorocarbone alors qu'un sandre...c'est une autre affaire !

 

Personnellement, je n'en ai jamais pris à la crinelle actuelle ou au fil d'acier gaîné que l'on utilisait jadis.

 

Ce mode d'eschage étant plus simple et toujours efficace, je m'en contente mais le lochage du vif à l'aiguille pour la recherche du brochet est cependant utilisé par de nombreux pêcheurs.

 

Si je ne le pratique pas c'est uniquement parce que mes montages me permettent d'aller au plus simple pour pouvoir ferrer plus vite, prendre toujours dans la gueule et relacher dans de meilleures conditions.

 

C'est aussi pour ces raisons que je n'utilise jamais de triples.

 

L'eschage du vif en lochant à l'aide d'une aiguille :

 

Je n'utilise l'aiguille que lorsque je recherche le sandre.

 

Dans ce cas, il s'agit toujours de petits poissons comme l'ablette, le goujon, le petit gardon ou le petit chevesne.

 

Cette année, au pied de mon coup, les chevesnes parfaits en taille pour ce genre d'exercice, sont très nombreux et dès mon installation, j'en prends deux pour mes cannes à vif que je mets en batterie avant de continuer à pêcher au coup.

 

Quant à expliquer pourquoi les manqués sont plus rares qu'avec un lochage par le dos, là je me perds en conjonctures !

 

- Peut-être l'hameçon est-il moins visible.

 

- Peut-être le poisson est-il solidement maintenu et résiste-t-il mieux à la tirée.

 

- Sans doute le sandre ne sent-il pas le fil au moment où il engame et comme c'est un chasseur de pleine eau qui évolue en groupe mais ne se poste pas, il suit la bande tout en avalant sa proie à condition qu'il ne sente pas la moindre résistance en tirant le corps de ligne.

 

D'après moi, la réussite résulte de la combinaison de deux facteurs: Lochage ET corps de ligne qui file librement.

 

L'aiguille à locher :

 

On ne peut se satisfaire des aiguilles vendues dans le commerce. Elles appellent toutes quelques améliorations sous peine de massacrer le vif si on les utilise en l'état.

 

- La pointe doit être très pénétrante et nécessite d'être souvent aiguisée.

 

- L'autre extrémité, recourbée et dans laquelle on passe la boucle du bas de ligne, ne doit pas présenter la moindre aspérité sous peine de déchirer la peau du vif.

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J'aiguise la pointe et je polis l'autre extrémité à l'aide d'une meule à lame de tronçonneuse fixée sur ma perceuse.

 

Il suffit, comme test, de se piquer le bout du doigt avec la pointe pour s'assurer qu'elle pénètrera facilement la peau du poisson et de prendre l'aiguille à pleine main en la faisant glisser.

 

Si on sent qu'elle accroche, il faut poursuivre l'opération.

 

De même, on aura souvent à reprendre l'affûtage après quelques utilisations. Au bord de l'eau, j'utilise un morceau de pierre au carbure ( Dite carburendum ).

 

Soit dit en passant, je fais de même pour les pointes d'hameçons au début de chaque partie de pêche.

 

Cette opération est indispensable car l'aiguille doit être parfaite pour la pénétration puis pour l'enfilage.

 

Mon aiguille est toujours dans une gaine ROUGE avant et après utilisation pour la protéger et pour ne pas la perdre.

 

Pour les besoins de la photo, le bas de ligne dont on voit la boucle terminale qui se raccorde à l'agrafe est du backing orange mais en action de pêche, ce bas de ligne est en fluorocarbone de 20 centièmes.

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Le lochage du vif :

 

Toujours pour les besoins de la photo, j'ai pris un carpeau comme vif mais de préférence, j'utilise un chevesne de 10 à 15 centimètres.

 

Bien évidemment, comme tout le monde, j'utilise une ablette à défaut mais un vif de forme allongée d'une quinzaine de centimètres est plus sélectif.

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Passer l'aiguille à locher sous la peau du vif de la tête vers la queue, tirer lentement EN TOURNANT et en entrainant le bas de ligne qui traverse le poisson pour, enfin, passer la palette puis la tige sous la peau.

 

Par force, il faut proscrire l'hameçon à boucle et je préconise d'utiliser au moins un hameçon de 2 voire plus.

 

La taille 4 est souvent utilisée mais elle dépasse à peine du vif et le sandre se prend profondément en recrachant le vif qui, d'ailleurs, remonte souvent sur le bas de ligne.

 

Avec les tailles que j'utilise, je ne laisse pas filer longtemps avant de ferrer, me donnant ainsi le maximum de chances de prendre dans la gueule.

 

Pour terminer la présentation et ne jamais oublier !

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Une rondelle en caoutchouc qui empêchera la courbure de l'hameçon de pénétrer plus avant en déchirant la peau et, SURTOUT, qui empêchera la pointe de tourner et de se piquer dans la chair du vif au moment de la prise.

 

C'est le petit rien qui change tout !

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Tag(s) : #La pêche du sandre

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