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J'avoue avoir hésité à passer cet article car il n'a qu'un lointain rapport avec les techniques ou le matériel mais puisque je ne suis pas resté insensible à cette anecdote, je préfère essayer de vous la faire partager.
Dimanche dernier, j'étais en forêt de Compiègne, entre Compiègne et le château de Pierrefonds, aux étangs de Saint-Pierre, près de la maison où séjournait l' Impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III.
J'aime cet endroit, très riche en grèbes huppés qui nourrissent leurs jeunes en pêchant sans relâche et je fais "chauffer" mon appareil photos...ce qui les laisse totalement indifférents.
De nombreux amateurs officient pour le plaisir mais ce jour-là, mon attention a été attirée par deux pêcheurs dont le matériel me semblait plutôt rudimentaire.
Ce n'est, bien entendu, pas une critique mais je me suis approché et la conversation s'est engagée...difficilement parce que mes deux interlocuteurs d'un instant maîtrisaient assez mal notre langue.
Cannes de récupération, fil de récupération, plombée constituée par un écrou et détecteur de touches "maison".
Seul investissement: Une petite boite de maïs.
Ces étangs sont riches en carpes, en petit blanc mais aussi en carassins et c'est cette espèce que recherchaient mes deux compères...pour nourrir leur famille le soir.
Quant au résultat en milieu d'après-midi, il y aura des estomacs qui crieront famine le soir !
Est-ce, hélas, un signe des temps? Toujours est-il que, par la force des choses, les pêcheurs qui retrouvent cet instinct ancestral de la pêche pour se nourrir sont de plus en plus nombreux au bord des rivières. Avec ou sans permis !
Désolé de vous infliger cette lecture mais je dois devenir trop sensible à la détresse humaine.
Heureusement, pour les jours prochains j'ai des articles plus proches de notre pratique "pour le plaisir" en réserve !