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PÊCHE EN LOT-ET-GARONNE: Une médaille d'or pour l'AAPPMA de MEZIN. - PÊCHE EN SEINE-ET-MARNE proposée par André MARINI

Dommage que la pêche à la ligne ne soit pas encore inscrite aux Jeux Olympiques, sinon le Président de l'AAPPMA de MEZIN serait monté sur la plus haute marche du podium.

 

Située au confluent de la Gélise et de l'Auzoue, Mézin, petite ville du Lot-et-Garonne, se trouve au sud-ouest du département, à quelques kilomètres seulement des départements des Landes et du Gers.

 

Jusqu'à présent, je ne connaissais cette charmante petite ville que par les somptueux concerts donnés dans l'église Saint-Jean-Baptiste mais, à la recherche dans bel endroit de pêche sur la Gélise, j'ai trouvé le "fief" de l'AAPPMA.

 

Amis pêcheurs de tous pays qui me faites l'honneur de me lire, ne cherchez plus !

 

Si vous cherchez un paradis pour pêcheurs, vous l'avez trouvé! 

Fidèle à mon habitude, je pêche trois jours à Mézin.

 

Premier après-midi à l'asticot.

 

Une touche à chaque coulée de gardons de toutes tailles, de quelques carrassins, de deux carpeaux et de perches.

 

En soirée, persuadé qu'il y a des goujons, je tente le goudron de Norvège.

Gagné! Je les fixe et j'en prends une bonne cinquantaine sous l'oeil ébahi de mes deux compagnons de pêche d'un jour qui ne le croyaient pas si bien représenté.

 

Deuxième après-midi.

 

Je tente ma chance au maïs.

 

Je tombe sur les brèmes qui ne me lachent pas et, après en voir pris une bonne dizaine, j'enlève du fond et je pêche à la fausse coulée.

 

Encore gagné! La fausse coulée agrémentée d'une pincée de grains sur la plume me fait prendre un gardon à chaque coulée mais pour du gardon, c'est du gardon.

Larges comme la main,  il faut épuiser à chaque fois sur mon bas de ligne de 6/100.

 

Dans le mêrme temps, je place une canne à vif et je prends un sandre de taille moyenne que je m'empresse de relacher.

 

Avant de partir, j' amorce au quinoa en me disant que je verrai bien.

 

Troisième après-midi

 

J'amorce donc au pain de quinoa très huileux et je pêche à la même graine.

 

Comme au chènevis, je jette une petite pincée sur la plume et, très vite, je vois les gardons, certains énormes, monter presque en surface et redescendre avec le grain puis c'est la touche, franche et profonde.

 

Oh, là,là, quelle pêche !

J'exagère à peine en écrivant que je remplis la bourriche !

 

Pendant ce temps, ma première canne à vif part et un joli brochet me fait des pirouettes mais, comme j'ai volontairement émoussé la pointe de l'hameçon et écrasé l'ardillon, il me suffit de relacher un peu la canne lorsque je l'ai maitrisé.

Il se décroche ainsi sans dommage.

 

Un peu plus tard, un sandre plus gros que celui de la veille me rend visite.

Mais ce n'est pas tout !

 

Le premier après-midi, deux autres pêcheurs arrivent.

 

Ils ne me reçoivent pas, ils M'ACCUEILLENT et, comble de fraternité, lorsque j'arrive le lendemain après-midi, ils sont déjà là et m'ont laissé la place que j'occupais la veille !

 

Pouvez-vous imaginer ceci ailleurs ?

 

Très ému, je les remercie et j'ai l'impression qu'ils en sont surpris ! Pour eux, c'est naturel !  

Et la canicule ?

 

Il est vrai qu'en cette période caniculaire, moins nous avons à marcher, mieux nous nous portons et l'ombre est bienvenue.

 

 

Et cette AAPPMA pense aussi à la relève.

 

Conformément au droit à l'image, le visage de ces jeunes pêcheurs est flouté mais ils se reconnaîtront.

Merci pour tout, Monsieur LANAVE, Président de l'AAPPMA de MEZIN.

Tag(s) : #Articles divers

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