Le quiver et le feeder restent tout de même deux accessoires qui permettent de toucher tous les poissons, du plus gros au plus petit et parfois avec le même montage.
Sans doute le fait de pouvoir pêcher loin, en tous cas plus loin qu'à la coulée, permet -il de moins éveiller la méfiance des poissons.
Voici le résultat de deux demi-journées, espacées d'une semaine sur un coup tenu bien amorcé.
PREMIERE DEMI-JOURNEE
Trois jolis barbeaux, brèmes, gardons et l'on remarquera, en bas, à droite, un bébé silure dont les compagnons avaient élu domicile dans la fosse mais pris la semaine précédente.
Egalement 3 spécimens de 80 à 90 centimètres.
Alors, évidemment, on me fera remarquer que des poissons posés en vrac mériteraient mieux qu'un plancher mais, à défaut, seuls le bois mouillé ou l'herbe humide préservent le mucus.
DEUXIEME DEMI-JOURNEE
Même procédé. Quivers de 3,50 m pour aller chercher assez loin un poisson qui ne s'approche pas du bord du fait d'une eau très basse. Cet inconvénient est compensé par le fait qu'il y a peu de courant.
La brème est assez remarquable par sa taille, même s'il s'agit d'une commune.
La brème de Marne se défend remarquablement bien malgré une mauvaise réputation de plateau que celle-ci ne mérite pas.
MONTAGE
Feeder grillagé pour la pêche au blé, fermé pour la pêche à l'asticot mais, surtout, ce petit ustensile qui permet de pêcher une journée entière sans un noeud.
Pour être franc, alors que je croyais être confirmé pour ce mode de pêche, pour moi, c'est une découverte.
L'installation est rapide, le changement d'hameçon en cas de casse, encore plus et les manqués sont rares.
La condition est simple : Le bas de ligne, terminé par l'hameçon doit être de 1 mètre.