Rassurez-vous, je ne vais pas vous donner une recette de cuisine mais connaissant l'attrait du barbeau pour le fromage, le parmesan m'a paru être celui qui convenait le mieux.
Salé, assez dur, résistant à l'eau sans devenir une pâte informe, il a tout pour plaire, en tout cas pour me plaire.
Ligne en montage classique feeder avec bas de ligne de 1 mètre et possibilité de décrocher l'hameçon pour locher l'esche qui, en l'occurrence, se trouve être un carré de fromage pour apéritif.
Le premier départ ne tarde pas et un joli barbeau finit par se rendre sur mon bas de ligne de 16 centièmes.
Sans le sortir de l'épuisette, je le remets à l'eau, j'attends qu'il retrouve sa position de nage et sorte lui-même du filet.
En principe, on ne le fait jamais car le poisson, rejoignant le groupe en émettant des hormones de stress, fait fuir toute la troupe.
Mais là, je suis sûr de mon coup.
Tellement sûr qu'à peine remise à l'eau, la ligne part en pliant le quiver d'une façon impressionnante.
Un deuxième...je n'ai pas dit "un second"...un peu moins impressionnant, se profile entre deux eaux et finit dans l'épuisette.
Puis un troisième du même calibre
Et pour finir en beauté, un quatrième vient compléter les prises de l'après-midi.
L'avantage du parmesan en amorce et du gruyère en esche est d'être sélectif car les gardons, les brèmes et parfois les ablettes prennent l'asticot.
A part une petite brème, je n'ai vu que des touches de barbeaux dont deux manqués en début de partie. Un par casse après avoir cherché les branches, l'autre par perruque parce que mon moulinet était trop desserré.