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Puisqu'il commence à ne pas faire chaud lorsque l'on pêche aux lignes posées, les leurres prennent la suite.
En ce moment, les perches sont très actives, surtout les gros sujets.
C'est sans doute la période où le carnassier, sentant l'eau se refroidir, fait ses réserves pour l'hiver.
La fraie du brochet commence en principe en février mais peut s'étaler jusqu'en avril.
La reproduction de la perche se situe en mars-avril quand la température de l'eau atteint 13 degrés et les oeufs fécondés éclosent après deux semaines d'incubation.
Le sandre, enfin, fraie en principe de avril à la fin juin mais, selon les régions et la température de l'eau, elle peut s'étendre jusqu'en juillet.
En fait, ce sont les conditions climatiques et la température de l'eau qui déclenchent la fraie plus que le calendrier.
Pour cette première recherche de la perche, j'ai utilisé la cuiller, bien entendu, palette de 2 de préférence, voire de 3 mais j'ai surtout sorti les leurres vibrants grâce à la palette situé en tête et non en queue comme la cuiller.
Robe claire d'abord puis robe sombre
2 perches pour un début, ce n'est pas si mal.
Le reproche que je ferais à ces leurres est d'être un peu légers. Si le corps lesté était un peu plus lourd, il pêcherait plus profond et serait, à mon sens, excellent pour le brochet.
J'ai tout de même tenté ma chance avec des leurres plus lourds et volumineux bien vibrants mais sans succès.
Celui que je présente s'avère souvent excellent pour le brochet mais ce n'était pas le jour.
Et l'incontournable leurre à bavette.
C'est sans aucun doute avec ces modèles, palettes plus grosses ou plus petites, que j'ai pris le plus de carnassiers, brochets essentiellement, mais dans ce genre de pêche, il faut y croire et, ce jour-là, je n'y croyais pas.
J'essaye bien mais, pour moi, rien ne remplace, dans ce genre d'exercice, le sandre au ver naturel manié.