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Carnassiers et poissons blancs: Là, il faut que l'on m'explique ! - PÊCHE EN SEINE-ET-MARNE proposée par André MARINI

Pêche au blanc samedi, barbeaux, chevesnes, gardons au feeder et au bouquet d'asticots comme esche.

Pas la moindre touche, pas même un frémissement de pointe. Rien de rien de l'après-midi et même grosse difficulté pour prendre 3 malheureuses ablettes en prévision de la pêche au vif du lendemain.

Pas une touche sur un coup amorcé, c'est tout de même assez déconcertant, même si cela faisait un mois que je ne m'étais pas rendu sur mon ponton, amorcé par une amie (très jolie) qui habite sur place.  

LE LENDEMAIN, RECHERCHE DE VIFS

Aux premières coulées, en fait d'ablettes, ce sont des petits cheversnes qui prennent l'esche. J'en suis heureux car, de la taille des ablettes, pour moi, ce sont d'excellents vifs, actifs, dynamiques et résistants.

Après en avoir pris 6, ce sont 3 malheureuses ablettes.

Une fois mes vifs, qui valaient de l'or, mis en lieu sûr, autant plier les gaules et espérer un jour meilleur, au vif, le lendemain.

 

LE SURLENDEMAIN, PÊCHE AU VIF

DONT ACTE

Et me voici en poste le lendemain après-midi avec 2 cannes à vif, à fond et, tout de même ma ligne à ablettes au cas où les trois de la veille ne seraient pas suffisantes. Honnêtement, sans grand espoir compte-tenu du fait que rien ne bouge, pas un poisson ne saute si ce n'est un barbeau près des piles du pont.

Le montage que j'utilise, assez loin du bord, est destiné aux perches et aux sandres.

Carnassiers et poissons blancs: Là, il faut que l'on m'explique !

La particularité de ce montage est...

-Que la différence de longueur entre le fil de bas de ligne et le bas de ligne empêche le vif de s'accrocher au fond.

-Que la plombée perdue se détache à la ferrée et ne gêne pas le combat avec le poisson.

-Que le vif peut évoluer entre la mi-eau et le fond sans pouvoir s'y accrocher.

-Que le carnassier, à la prise, fait glisser le corps de ligne dans un anneau de l'émerillon baril sans opposer la moindre résistance et ce dernier point est capital pour le sandre, si méfiant.

Je mets ma première ligne à l'eau, eschée d'un chevesne et ma deuxième eschée d'une ablette.

Quelques minutes après, le chevesne est pris et le fil me glisse dans les doigts. Une belle perche.

Eschage à nouveau avec un autre chevesne. Il touche l'eau et part aussitôt: Une autre perche !

L'ablette n'a toujours pas bougé !

Eschage avec un troisième chevesne qui part au bout d'une demi-heure.

Une perche ai-je pensé mais perdu, c'est un sandre de taille respectable.

Et ainsi de suite ! les 6 chevesnes passent  dans les gosiers alors que les ablettes ne sortent de la bourriche que pour remplacer celle qui fatigue. Bilan de l'après-midi ?

                                       4 belles perches et 2 sandres.

MAIS, les choses se corsent !

-Pourquoi n'ai-je eu des départs que sur les 6 petits chevesnes ?

-Pourquoi les ablettes, montées de la même façon, n'ont-elles pas été touchées ?

Là, je m'en remets à vous, mes amis et fidèles lecteurs pour m'apporter vos lumières ! Pourquoi ? Tout simplement parce que je ne comprends pas et, pourtant, il doit bien y avoir une raison.

Alors, comme à chaque fois que je ne comprends pas, je vous appelle AU SECOURS !

Tag(s) : #techniques et matériel pour la PËCHE AU VIF

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