Notre beau pays en regorge et je reviens d'une escapade sur le fleuve Loire et sur les rivières Sarthe et Sèvre niortaise.
Bien sûr, il y a toujours le plaisir de la découverte ou de la redécouverte car j'en connais beaucoup au bord desquels j'aime revenir aussi souvent que je le peux.
LE FLEUVE LOIRE
On ne le présente plus tant sa beauté et la richesse de sa faune halieutique font rêver et tant les autochtones y sont attachés mais avec un petit;, tout petit matériel, du bord vous prendrez des poissons, souvent petits mais avec parfois une grosse surprise.
Cette année, du fait des conditions météorologiques, le fleuve est 2 mètres au-dessus de son niveau habituel, peu de bancs de sable sont découverts et le courant est un peu plus rapide.
J'ai appris avec stupeur que les pêcheurs professionnels pouvaient traquer l'anguille d'avalaison ou anguille argentée au motif qu'ils réempoissonnent. Information donnée par un batelier qui semblait bien connaître son affaire mais qui demande à être vérifiée.
Bien entendu, si l'anguille est une espèce menacée ce n'est pas de leur faute mais de celle des pêcheurs d'estuaire qui font un ravage dans les civelles.
LA RIVIERE SEVRE NIORTAISE
Tout y est !
Blanchaille, carpes, friture, carnassiers avec des perches énormes en nombre considérable.
C'est une rivière de rêve, débarrassée des lentilles, signe de pollution.
A noter que même les canaux qui s'enfoncent dans les terres du Marais poitevin n'en sont plus couverts depuis que les agriculteurs ont, pour beaucoup, renoncé aux engrais et aux pesticides.
Heureux pêcheurs ! Même débutant ou mal équipé comme un voyageur qui a pris le strict minimum, vous prendrez du poisson : goujons, tanches, gardons et tout ce que vous pouvez imaginer. S'il y a des jours "sans" cela n'a pas été mon cas.
Au vif ou au leurre, il est rare de rentrer bredouille !
La "maison bleue" à laquelle on n'accède que par bateau, symbole du Marais et plus particulièrement de Coulon.
LA RIVIERE SARTHE
Plus précisément, la rivière Sarthe à Sablé-sur-Sarthe.
Tant pis si je dois commencer par les choses désagréables mais je ne fais pas mes compliments à l'AAPPMA locale ! Entretenir les rives est tout de même la moindre des obligations et c'est aussi la moindre des courtoisies à l'égard des pêcheurs de passage. Certes, il semble que ce ne soit pas une préoccupation majeure et pour accéder à ce splendide plan d'eau, il faut avoir prévu la tronçonneuse et la débroussailleuse !
Mesdames et Messieurs, lorsqu'on possède un pareil joyau, on l'entretient pour ne pas voir les pêcheurs tassés comme des sardines dans les endroits accessibles.
Au demeurant, la richesse halieutique de cette rivière est immense même si l'on y a introduit le silure pour plaire, parait-il, aux pêcheurs sportifs !
Il suffit de trouver une place accessible et vous prendrez une centaine de blancs en quelques heures. Pendant, ce temps, les carpes et les barbeaux feront leurs cabrioles un peu plus au large et les perches viendront vous sucer les doigts de pied en poursuivant leur proie.
Et dire qu'après ces escapades de quelques semaines, il faudra bien retourner vers nos rivières d'Ile de France avec le risque bien réel de ne pas voir une seule touche de la journée !