RIVIERE MARNE, QUE DEVIENS-TU ? EST-CE POUR TOI AUSSI, LE SILURE MAUDIT ?

Je ne sais pas comment les choses se passent en amont, très en amont de la rivière Marne, mais en aval, plus on approche de Meaux, plus c'est catastrophique.

J'en veux pour preuve le fait que mes amis d'antan qui partageaient de folles journées avec moi, ont déserté pour se diriger vers les lacs et étangs.

Certes les conditions météo de ces deux derniers étés ont été catastrophiques puisque sur les rives, nous mourrions de chaleur. Qui dit grande chaleur dit réchauffement de l'eau et perte massive en oxygène.

Il est incontestable que c'est ce qui s'est passé avec un poisson qui s'est réfugié dans les herbiers.

OUI, MAIS ?

La chaleur est tombée depuis maintenant bien longtemps et les poissons devraient être sortis de ce refuge passager.

ET BIEN, NON !

Et vous pouvez rester des journées entières sur votre coup sans voir un saut de carpe ou de barbeau.

Et pour cause : Les barbeaux que je prenais en nombre il y a encore deux ans semblent avoir totalement disparus. Pas un saut, pas une touche, pas un départ.

La carpe ? Même constat.

Certes, je ne suis pas carpiste mais cela ne m'empêchait pas d'en prendre une de temps en temps sur un coup bien amorcé.

Vous imaginez ce que ça peut avaler avec une telle gueule ?

ALORS !

Où est le problème de cette dispartion soudaine des barbeaus, gardons et sandres ?

Chacun peut avoir son idée mais moi j'ai la mienne !

Le seul carnassier qui a continué à mordre pendant les grosses chaleurs est LE SILURE ! Mais oui, le silure qui prenait les proies comme si de rien n'était !

De là à penser qu'en pleine eau c'était la même chose, il n'y a qu'un pas que je franchirai allègrement !

Pour moi, le silure, qui a sans aucun doute proliféré, a détruit toutes les autres espèces et désormais, mis à part au bord pour quelques petits poissons ou un chevesne de temps en temps....

               .....PLUS RIEN !

Vous ne me croyez pas ? Peut-être avez-vous raison mais dans ce cas, pourquoi tant d'autres rivières sont-elles touchées ?

Le LOT, à Clairac, dans lequel, quand j'étais gosse, nous faisons des pêches de monstres au fromage. Allez-y maintenant comme moi cet été ! Vous ne verrez pas une touche !

La SAULDRE,  la SARTHE, la DORDOGNE, l'HUISNE, le LOIR et je ne cite que les tivières que j'ai parcouru cet été ! Quelle différence avec le passé !

Alors, évidement, il est facile d'accuser sans preuve mais dans ce cas, que l'on m'explique pourquoi les rivières épargnées par le silure ont gardé leur charme d'antant ?

Vous voulez faire une belle friture de gardons ? Rendez-vous sur les bord du Grand Morin et vous ferez du poisson !

Alors, en conclusion, pour moi et je ne changerai pas d'avis, le SILURE est le seul responsable de nos maux ...et de notre dégoût !

Certes, je n'écris plus ? Pas étonnant, je suis tellement dégouté que je ne vais plus à la pêche !

Pour l'instant, je ne souhaite qu'une seule chose !

Que le SILURE soit classé nuisible !

Ainsi, ceux qui le prennent n'auront plus le droit de le remettre à l'eau !

ça ne réglera pas le problème mais ça le diminuera !