"Vent du Nord, poisson mort" (Avec un t bien entendu ) ou "Vent du Nord, rien ne mord" (Avec un d cette fois ).
Il nous arrive bien souvent de vérifier ce ou ces dictons à nos dépends , à tel point que lorsque souffle le vent du Nord, nous sommes souvent tentés de rester au coin du feu.
Mais il y a, comme dans toute règle ou présumée telle, des exceptions qui la confirment. C'est ce qui m'est arrivé la semaine dernière, journée triste et maussade où, après avoir pris quelques gardons puis le brochet que je vous ai présenté dans l'article précédent, j'ai profité de la boulimie de nos chers barbillons.... Toujours au Frolic, bien entendu !
Je crois que l'on appelle celà une "frénésie alimentaire" qui peut survenir chez toutes les espèces, y compris les carnassiers. Pour autant que je me souvienne, c'est souvent le cas du sandre... En tous cas, pour ce dernier, il m'est, comme à chacun d'entre nous, arrivé d'avoir départ sur départ pendant une ou deux heures puis, subitement, plus rien.
Mais le jour en question, il s'agissait de barbeaux, agrémentés de quelques chevesnes dont j'ai pris quelques photos que je vous présente maintenant.
Premier départ, un barbeau. Mais à peine la canne réamorcée puis reposée, ça repart !
C'est bien son petit frère...presque calibré. Bon, on poursuit. Après tout ce sont eux qui décident, n'est-ce pas ? Et non ce maudit vent qui vous glace parfois jusqu'aux os parce qu'en cette période, on ne prend pas encore la précaution de bien se couvrir.
Nouveau départ...Ah, à la façon dont il se défend ce n'est pas un barbeau ! Je ne m'étais pas trompé, il s'agit d'un chevesne en quête de gourmandise, lui aussi.
Joli poisson tout de même. Immangeable, certes puisque les anglais le comparent à du coton hydrophile truffé d'épingles ! Mais peu m'importe puisque je relâche systématiquement toutes mes prises, quelles qu'elles soient !
Quatrième départ. Il m'a surpris, celui-là et je n'ai même pas eu le temps de préparer le portable. Tant pis ! Il ne reste qu'à le photographier dans l'épuisette après l'avoir décroché puis à le remettre à l'eau.
Et ça continue ! Quelle journée, débutée par quelques beaux gardons dont j'ai fait une belle friture entre deux départs, un brochet, puis chevesnes et barbeaux.
Ah, au fait, connaissez-vous les proverbes que je me suis répétés ce jour-là ?
- "Vent du Nord, rien n'est mort."
- "Vent du Nord, poisson mord."
Vous n'allez tout de même pas me faire une histoire pour une lettre ! D'autant que celà n'arrive vraiment pas souvent !
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