/image%2F0547914%2F20230730%2Fob_a9068d_carpe.jpg)
Nous les utilisons tous, par force d'ailleurs, parce qu'ils entrent dans la fabrication de certains leurres, notamment les poissons nageurs, pour tenir les triples.
Ils sont d'une telle résistance qu'un triple gourmand de racines ou d'obstacles immergés a toutes les chances de rester au fond, à tel point que je connais certains confrères qui n'utilisent plus le rapala ou ses cousins à force de renouveler le stock mais qui s'accordent à dire que c'est cependant le plus prenant.
Voici un petit truc que je vous recommande d'essayer pour économiser vos leurres. Votre porte-monnaie vous en sera reconnaissant.
Prenez un anneau brisé traditionnel,
c'est-à-dire dont les deux extrémités métalliques se chevauchent.
Avec une pince TRES coupante sectionnez l'une des deux parties pour obtenir un cercle parfait.
Livrez-vous ensuite à deux petites expériences :
1) Attachez votre anneau ainsi obtenu au fil de votre canne et glissez un triple dans l'anneau puis plantez votre triple dans la ramure d'un arbre, là où vous avez de l'élasticitié, puis tirez, secouez...comme celà se passerait si vous teniez une belle prise. Ne tirez tout de même pas trop sur votre canne, vous risquez de la casser parce que le triple ne lachera pas.
2) Plantez maintenant solidement votre triple dans le tronc de l'arbre, là où vous n'avez pas d'élasticité. Canne orientée vers l'obstacle, mettez en tension comme lorsque vous êtes accrochés à un corps mort en action de pêche puis tirez D'UN COUP SEC. Votre triple restera planté dans le tronc mais vous ne casserez pas.
Il ne reste plus qu'à transposer en mofifiant vos poissons nageurs : Un anneau brisé ainsi modifié pour le triple ventral et un anneau brisé modifié pour le triple caudal. Ne changez évidemment pas celui qui se trouve sur la bavette ou sur la tête du poisson nageur !
En action de pêche, si vous accrochez, procédez de même. Vous y laisserez le triple mais vous récupèrerez le leurre qu'il suffira de réarmer. Par contre si vous prenez un poisson, il peut tirer, sauter, se battre tant qu'il veut. Si quelque chose doit céder, ce sera un noeud ou un point fragile du fil mais l' anneau brisé ne lachera pas.
Maintenant, ne me demandez pas pourquoi....Je ne sais pas.
Et au cas où vous vous demanderiez où je vais chercher celà, dites-vous que je n'ai rien inventé.
En 2002, sur Seasons dans la chronique " Naturellement Vôtre" de Jean-Pierre FLEURY, Pierre AFFRE, journaliste, réalisateur et surtout pêcheur hors pair a présenté cette "invention brevetée"comme une petite révolution.
Comme tout le monde, dans les semaines qui ont suivi l'émission, j'ai cherché ce gadget pour le moins pratique et...économique.
RIEN ! Mais alors ce qui s'appelle rien !
A croire que le brevet, sans doute acheté à prix d'or, est resté dans un tiroir...Allez savoir pourquoi ?
A moins que quelques grandes marques n'aient pas eu besoin de machine à calculer pour faire la différence entre le coût d'une panoplie de poissons nageurs et une simple pochette d'anneaux brisés assortie d'une boîte de triples !
Je vois le mal partout ? Voire ! J'ai personnellement deux brevets déposés. Il faudra qu'un jour je vous raconte comment celà se passe !
Allons, revenons à nos expériences.
Marché conclu ! Si ce que j'élucubre fonctionne, je gagne votre aimable considération et si ça ne marche pas, je vous offre un poisson nageur !
Comment ? Qu'est-ce que vous dites ? Les frais de port ? Ils restent à votre charge bien entendu ! Faut pas pousser tout de même ! Non seulement vous voulez le beurre et l'argent du beurre mais en plus il vous faut le sourire de la crèmière ?
|
|
|
|
|
|
|