Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Pêche au quiver : Réparer son scion favori. - PÊCHE EN SEINE-ET-MARNE proposée par André MARINI

  On ne peut pas réellement parler de fragilité à propos d'un quiver lorsqu'on sait à quel régime il est soumis lorsqu'on l'utilise avec un feeder.

  Les lancers et les récupérations se succèdent à un tel rythme tout au long d'une journée qu'au contraire, on peut être étonné que cette partie terminale de la canne "tienne le coup" aussi longtemps.

  Si l'on ajoute les variations de température, l'exposition au soleil pendant des heures, la sollicitation du fait du poids d'un feeder plein d'amorce à la préparation du posé, les touches parfois très brutales, le combat avec un barbeau ou une carpe, pouvoir utiliser son quiver favori pendant plusieurs années relève presque de l'exploit.

   Qu'il soit constitué de fibre de verre ou de fibre de carbone, c'est la même solidité. La différence réside seulement dans sa capacité à reprendre plus ou moins vite sa position initiale, autrement dit dans son élasticité.

    Bien évidemment, la pointe colorée est la partie la plus fragile et lorsque ça casse, c'est forcément le quiver favori puisque c'est celui qui est le plus utilisé. Pas de panique, ça se récupère...autrement dit, ça se répare.

     Voici comment j'ai procédé lorsque le quiver particulièrement sensible que j'utilise pour la pêche au coup a rendu l' âme.

      Je coupe la pointe cassée ou fendue à hauteur de l'anneau suivant qui deviendra l' anneau terminal puis, avec le tranchant de la lame d'un couteau, j'affine les deux derniers intervalles jusqu'à ce que j'obtienne, au toucher, la sensibilité recherchée.

       A ce moment, j'ai récupéré la sensibilité mais pas la solidité puisque j'ai considérablement diminué le diamètre. Il faut donc renforcer sans rigidifier sinon, ce n'est pas la peine de se donner tout ce mal. 

Photo-0759.jpg   

   Pour obtenir le résultat escompté, il suffit d'étaler une fine pellicule d'araldite sur la partie terminale. Cette colle particulièrement résistante renforce considérablement le montage sans donner d'élasticité. 

    Lorsqu'elle est sèche ( L'araldite minute ne demande que 60 secondes !), j'attends tout de même un peu en cette saison puis je passe un léger coup de papier de verre très fin avant de terminer par une couche de peinture en bombe.

   En plein été, lorsque la température ambiante permet un séchage rapide de l'araldite, la réparation peut même se faire au bord de l'eau et il est possible de reprendre une partie de pêche après quelques minutes d'interruption.

 

 

 

 

 

      Maintenant, me direz-vous, est-il nécessaire de se donner tout ce mal ! Un quiver qui casse , ce n'est pas un drame ! Il suffit de le remplacer par un neuf !

F

 

    C'est vrai...en théorie...parce que, croyez-moi, j'ai cherché d'autant que la canne n'a que deux ans d'existence et qu'elle est commercialisée par une grande marque ! Je pouvais espérer que le modèle faisait l'objet d'un suivi !

   Et bien, rien à faire ! Le modèle ne se fabrique plus et les quivers qui l'accompagnent non plus !

   Donc celui qui est présenté sur cette photo est à ranger au rayon des souvenirs.

 

    

 

     Il ne me restait plus qu'à me débrouiller seul pour obtenir ce résultat : Peu d'élasticité, beaucoup de sensibilité et surtout une solidité qui, je l'espère, me permettra de "repartir" pour un bail de deux ans...avant de recommencer l'opération, si nécessaire !

Photo-0760.jpgPhoto-0761.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tag(s) : #Trucs et astuces de pêcheurs

Partager cet article

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :