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LE FERRAGE A LA PLOMBEE COULISSANTE. - PÊCHE EN SEINE-ET-MARNE proposée par André MARINI

 

Si vous avez adopté le système de pêche à fond que je préconise pour le brochet, le sandre ou la perche, le ferrage doit forcément être particulier.

 

RAPPEL DU MONTAGE QUE JE PRECONISE

 

Il est réputé sans noeud, sans risque d'emmêlage et avec un pourcentage de réussite que je n'ai jamais atteint avec aucun autre montage.

 

Que ce soit au quiver ou à la canne classique, au nylon, au fluorocarbone ou à la crinelle, je le réduis à sa plus simple expression.

 

LE FIL DE PLOMBEE EST LONG.

 

LE BAS DE LIGNE EST COURT POUR EVITER LES ACCROCHAGES AU FOND.

 

Il s'agit tout simplement de laisser glisser le fil supportant la plombée sur le corps de ligne.

 

Je ne mets ni perle, ni amortisseur, ni tube formant ventouse, ni autre gadget et je garantis que, grâce au deux micros émerillons barils qui permettent de tourner dans tous les sens, il n'y a ni emmêlage au lancer ni en action de pêche.

 

A RETENIR POUR LE MONTAGE PATER-NOSTER AVEC QUELQUES DIFFERENCES.

 

Ce n'est certes pas seulement le souci de tout simplifier, mes montages comme mon amorce, qui m'ont poussé à adopter ce système mais le simple bon sens et j'en garantis la redoutable efficacité.

 

De cette façon la traction ne s'exerce que sur le corps de ligne qui est seulement prolongé par le bas de ligne. La plombée, perdue ou non, étant complètement dissociée du reste.

 

LE DECLENCHEUR DE TOUCHES. 

 

Une  précaution toutefois, comme la traction s'exerce immédiatement sur le corps de ligne donc sur la pointe du scion, le système qui consiste à lacher le fil doit être extrêmement sensible.

 

1)-Mon sytème consiste à fixer un rilsan sur le pied du moulinet à angle droit avec la bobine.

2)-A enfiler une cheville dans le rilsan

3)-A enfiler un cavalier de ligne dans la cheville.

4)-ANSE DE PANIER OUVERTE.

 

 

 

Voici maintenant le dispositif armé.

 

 

Le fil sort de la bobine, passe dans le crochet puis va vers le premier anneau.

 

L'anse de panier est ouverte et permet au dispositif de lacher le fil à la moindre tirée.

 

Ce montage convient parfaitement pour le sandre, réputé tatillon.

 

Pas de spires qui sortent du tambour, pas de risque d'accrochage de brin d'herbe ou de brindilles, une vision immédiate de la touche, pas de bousculade parce que le poisson part tranquillement, une mise en place très rapide des cannes en action de pêche.

 

Si on l'utilise pour le brochet, avec un vif assez conséquent, il faut couper la moitié du rilsan pour diminuer la sensibilité du système car, à titre d'exemple, lorsqu'on pêche le sandre avec un goujon au quiver, on voit les tirées du goujon sur le scion.

 

C'est dire la sensibilité !

La touche du sandre peut prendre diverses formes.
-Une tirée discrète, lente, puis sentant la résistance, il lâche tout.
-Une tirée brutale lorsqu'il saisit le poisson puis, après un temps d'attente, il file avec le poisson dans la gueule.
-Une tirée lente ou brutale avec un départ dans la foulée...à condition qu'il ne sente rien.
-Un départ fulgurant s'il saisit le poisson à la volée ou s'il est en bande, craignant la compétition alimentaire.

LES PLUS GROS SANDRES SONT SOUVENT ISOLES OU EN TOUT PETIT GROUPE DONC ILS NE CRAIGNENT PAS LA COMPETITION ET PEUVENT SE PAYER LE LUXE D'ÊTRE TATILLONS ET PRUDENTS.

Les touches les plus discrètes sont souvent celles des plus gros.

Contrairement à l'élastique, à l'allumette ou un petit morceau de bois coincé avant le premier anneau, le petit procédé que je vous présente est réglable car la longueur et le diamètre du rilsan déterminent sa sensibilité.

Il suffit de l'étalonner et, en fonction du vif que vous utilisez, faire en sorte qu'il se déclenche à 10, 20 ou 30 grammes selon la force du courant et la longueur de fil sorti.

LE FERRAGE

 

En m'appuyant sur les expériences de mon ami Eric lors de nos parties de pêche et de ses expériences sur les bords du Morin, je recommande que le ferrage intervienne dans des conditions particulières.

 

1)-Lorsque le poisson file et que le fil se dévide, ne soyons pas trop pressé. Il faut prendre la canne, refermer l'anse de panier, vérifier que le frein est bien serré puis attendre de PRENDRE CONTACT AVEC LE POISSON.

 

C'est-à-dire de le sentir au bout de la ligne.

 

2)-C'est seulement après la prise de contact que doit intervenir le ferrage qui doit être AMPLE.

 

Voici pourquoi, sous forme de dessin.

 

 

Trajets en vert 1,2 et 3: On ferre réellement le poisson.

Trajets en vert 4 et 5: Il faut rattraper le mou que donne la plombée. Dans ce cas, on ferre à moitié la plombée

Trajets 6 et 7: Si l'on n'a pas pris contact avec le poisson, on ferre dans le vide.

 

Donc, dans tous les cas, ferrage après PRISE DE CONTACT puis FERRAGE AMPLE.

 

CE PROCEDE PEUT ÊTRE UTILISE au vif ou au mort posé au fond, au vif avec un bouchon, à n'importe quelle esche posée au fond ou au bouchon pour les gros cyprinidés.

 

Il me donne tant de réussite que je l'ai adopté pour presque tous mes montages, même aux cyprinidés.

 

Pour le brochet, soit on utilise du fluorocarbone comme bas de ligne mais il y a tout de même risque de coupure, soit le bas de ligne est en deux parties.  

 

Et si le poisson est décidé, voici ce que cela peut donner en trois jours.

 

5 brochets, loin d'être des monstres, mais tous piqués sur le bord de la gueule et qui peuvent être remis à l'eau sans le moindre problème, du moment que l'on va vite. Une photo pour le plaisir puis vite dans l'épuisette pour le réoxygéner. 

 

 

 

 

 

Tag(s) : #La pêche du brochet.

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