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METTRE TOUTES LES CHANCES DE SON COTE POUR GARDER SES VIFS EN BONNE FORME. - PÊCHE EN SEINE-ET-MARNE proposée par André MARINI
















       Cest la période de recherche des vifs et je vous sais aussi "frétillants" que moi à l'idée que, samedi prochain, nous allons pouvoir nous mesurer à un plus gros calibre : Le brochet qui sort d'un jeûne assez long pendant la période de fraie et qui a besoin de reconstituer ses réserves.
       Seulement, voilà, encore faut-il les prendre ces vifs qui nous permettront de forcer l'appétit de maître Esox puis les conserver en parfait état pour qu'ils "tiennent" et soient bien vigoureux afin de déclencher le réflexe d'attaque sur lequel nous misons plus que sur la "fringale".

                          Et pour celà, je ne connais qu'une méthode :
                Prendre le maximum de précautions lorsqu'on les pêche !

        Il y a, bien sûr, toujours la ressource de passer chez le détaillant et d'acheter à prix d'or quelques petits gardons qui, pour l'instant, s'ennuient ferme dans l'aquarium surpeuplé ou quelques rescapés se fraient péniblement un chemin entre leurs congénères qui ont déjà le ventre en l'air. Quelle honte ! Le fric, tout de même , qu'est ce que ça ne fait pas faire !  
       Heureusement, il y a encore des commerçants scrupuleux, souvent pêcheurs eux-mêmes  mais celà devient une denrée rare. Sans compter que vous ressortirez du magasin avec quelques vifs qui auront comme seul avantage d'être vivants...et encore...mais dont la taille laissera supposer qu'ils sont plus destinés à prendre un sifflet de 35 centimètres mis à l'eau cette année qu'un brochet digne de ce nom.
       Oui, oui, je sais et que personne n'en rajoute ! Il arrive que l'on ait un départ de carnassier de taille respectable  avec un bébé poisson mais on ne me la fait plus, il y a trop longtemps que je traîne mes guêtres au bord des rivières ! Pêcher avec un gardon de bonne taille c'est tout de même, quelque part, se donner le maximum de chances de ne pas manger son blé en herbe !
    


Bien sûr, même avec un vif de bonne taille, ( 300 à 400 grammes ne me font pas reculer !) on peut avoir des attaques de brochetons mais lorsqu'ils auront promené leur prise de gauche et de droite, ils la lâcheront et si vous êtes à un gardon près... passez plutôt chez le poissonnier, ça vous coûtera encore moins cher !
     D'accord pour l'entrée en matière. Pas toujours sympa, le mec mais on ne lui en veut pas. Après tout s'il respecte le poisson, c'est son "blème" et, heureusement, il est loin d'être le seul !    


      

       Comme je me suis toujours refusé à me poser en donneur de leçons, je vais me borner à dire comment je pratique. Libre ensuite à chacun, au mieux de s'en inspirer, au pire de switcher l'article.
 

-Je pêche sans ardillon. Trouver ce type d'hameçon n'est pas toujours aisé mais avec une paire de pinces d'électricien, on écrase vite l'ardillon, en prenant soin de ne pas pincer trop près de la pointe pour ne pas l'émousser. Dans ce cas, bien que l'on n'évite pas la plaie, elle est réduite au minimum et le décrochage se fait sans avoir à tourner la hampe comme un forcené.   

- Je ne touche jamais un poisson tant qu'il s'agite au bout de ma ligne. J'attends qu'il s'immobilise puis je le pose à plat sur ma main sans le serrer. C'est capital !

-Je me mouille toujours la main avant de poser le poisson à plat dessus. C'est également capital ! Le mucus protecteur reste collé sur une main sèche, condamnant presque irrémédiablement la prise.

   A titre anecdotique, j'ai toujours un seau plein d'eau mais vide de poissons à mon côté et il arrive que des promeneurs se penchent et en déduisent que je n'ai rien pris (C'est parfois le cas !)  mais je ne manque jamais d'expliquer pourquoi je procède ainsi et la réflexion est presque toujours la même: "Ah, je n'avais pas pensé à ça ! " En tout cas, s'il prend un jour l'envie à ces aimables visiteurs de se mettre à la pêche, j'aurai toujours fait passer un message. 

   
      Je m'impose ces quelques consignes depuis de nombreuses années et je fais provision de vifs assez longtemps avant l'ouverture. Simple constat statistique: TAUX DE MORTALITE NUL lorsque mes poissons sont dans mon bassin et je peux les garder pendant des mois.


     Mais au fait, puisqu'il est possible de le faire avec des poissons que l'on souhaite garder comme vifs, pourquoi ne pas procéder de la même façon avec tous ? Quel que soit le sort qui leur est réservé autant leur donner le maximum de chances !...et si, en plus, on relâche, ce n'est plus une précaution, c'est une règle !

Tag(s) : #techniques et matériel pour la PËCHE AU VIF

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