Après ces chaleurs assez intenses, les conditions météo ont changé et un temps plus frais rafraîchit légèrement l'eau qui va devenir propice à la recherche du sandre.
Certes, il y aura encore des jours avec et des jours sans mais le manque de luminosité incitera ce carnassier à devenir actif, lui qui craint tant la lumière.
Comme tout le monde, je vais m'y remettre et ce jusqu'au mois d'octobre avec l'espérance de réussite dans un endroit en Marne, particulièrement riche pour espérer trouver cette espèce.
Ce que je présente aujourd'hui est la canne et la ligne que je vais utiliser.
LA CANNE
Une canne équipée d'un scion QUIVER, sans égal pour ce type de pêche.
LA LIGNE
-TRESSE fine de 8 centièmes en corps de ligne pour que les touches se répercutent rapidement à la pointe du scion quiver.
-PLOMBEE perdue.
Peu importe le poids qui doit être adapté au courant pour limiter la dérive.
Je peux aller du 40 grammes jusqu'au 100 grammes si le courant est assez fort .
La plombée perdue a l'avantage de ne pas gêner la touche mais de rester au fond dès que l'on tient le poisson.
L'essentiel est qu'elle puisse se détacher rapidement en cas d'accrochage.
Ceci est d'ailleurs vrai même losque la ligne est tendue en attente de touche.
Peu importe que la plombée se coince, même au contraire pourvu qu'elle se coince pour qu'il n'y ait pas de dérive puisqu'elle cassera.
Il faut bien entendu prévoir de la rechange pour rééquiper très rapidement en plombée perdue.
-FLOTTEUR pour tirer le vif vers le haut, comme au pater-noster mais à grande distance.
La particularité de ce flotteur est d'être lesté en bas afin de bien tourner autour du corps de ligne au moment du lancer, évitant les emmêlages.
A REMARQUER QUE J'AI PREVU UN PASSAGE DU FIL TRES LARGE POUR LIMITER LE FROTTEMENT.
A remarquer aussi que j'ai considérablement renforcé la partie faible.
-BAS DE LIGNE en fluorocarbone de 18 centièmes, ce qui est bien suffisant quelle que soit la taille du sujet grâce au scion quiver et au fait que la plombée restera au fond pour ne laisser que le poisson au bout de la ligne.
-HAMECON de 6 pour une ablette ou un goujon MAIS LE VIF DOIT ETRE LOCHE.
VOICI LE MONTAGE COMPLET AVEC LEQUEL J'ESPERE AUCUN MANQUE COMPTE-TENU DE TOUTES LES PRECAUTIONS PRISES.
Attention, il faut veiller à ce que le fil qui tient la plombée soit PLUS LONG que le bas de ligne, sinon, les risques d'emmêlage sont importants.
Je reprends les commentaires de Jean-Jacques car je m'aperçois que mon explication n'est pas très claire pour la plombée cassante.
L'utilisation d'un émérillon à la base du flotteur n'est il pas utile afin d'empêcher le vif de s'emméler dans le fil du plomb perdu et de le rendre plus libre?
Le fil qui supporte le plomb perdu peut il est inférieur a 18/100 car certain fil de ce diamètre ont une résistance à la casse conséquente?
En fait, sur le croquis, j'ai omis une partie très importante que je rectifie.
Mon émerillon n'est pas à la base du flotteur mais au bout du fil qui soutiens la plombée cassante.
De 18 centièmes à l'origine, je suis passé à 20 centièmes car le plomb cassant est attaché avec du 16 centièmes.
Si je suis passé en 20 centièmes, c'est pour pouvoir utiliser du 16 centièmes pour attacher le plomb cassant.
En effet, avec du 14 centièmes à l'origine, il arrivait que le fil casse au lancer. Ce n'est plus le cas avec du 16 centièmes.
Lorsque la plombée perdue reste au fond, je n'ai qu'à ouvrir l'agrafe du bas et à passer la boucle en 16 centièmes qui attache le boulon ou le caillou.
La résistance du fil se décompose donc ainsi, sans compter le bas de ligne en 18 centièmes qui n'intervient pas dans la résistance du montage.
Corps de ligne 25 centièmes ou tresse
Fil soutenant l' émerillon agrafe 20 centièmes
Fil entourant le plomb cassant 16 centièmes
Merci, cher Jean-Jacques, d'avoir relevé ces omissions.
J'ai, ainsi, pu préciser le montage qui a l'avantage de décoller le vif du fond.
C'est un peu le pater-noster à distance, sans bouchon.
Mais à une condition, tenir la canne quiver assez haute pour que la tension du fil ne fasse pas redescendre le flotteur en tirant sur le fil portant la plombée perdue.