Puisque le sandre est actif dans une eau encore haute et fraiche pour la saison, autant en profiter.
Pour moi, le passage a lieu vers 17 heures. Avant, rien, après, plus rien mais depuis plusieurs jours et après les pluies, ce sont 4 à 5 touches qui se succèdent à intervalle très rapproché. Il faut donc être prêt à recevoir le poisson.
Même s'il ne s'agit pas de calibre comme celui de Paul, le jour de l'ouverture, ce sont tout de même des poissons intéressants qui méritent toutefois de retourner à l'eau. Pour cela, je les pêche donc avec une spécificité de montage de façon à pouvoir les relâcher.
Il est clair que la simplicité d'un tel montage peut surprendre puisque le mécanisme se limite à deux émerillons barils posés l'un sur l'autre.
MAIS
-Le bas de ligne peut tourner aussi librement qu'il le veut SANS S'EMMELER et c'est cela le gros avantage.
-Le fait qu'il y ait un fil de plombée très long empêche le vif de s'accrocher au fond.
-A la touche, le bas de ligne très court sollicite immédiatement le corps de ligne et non pas le fil de plombée, ce qui n'offre pas de résistance, à condition que le corps de ligne lâche tout.
-Le sandre attaque le vif par-dessous et redescend, ce qui provoque forcément un mouvement du vif que l'on n'a pas forcément lorsqu'il est au fond.

J'ai même supprimé la perle amortisseur entre les deux émerillons; du fait des risques de noeud.
J'ai supprimé tous les tubes du fait des noeuds.
J'utilise cette méthode depuis maintenant deux ans et les manqués se comptent sur les doigts d'une seule main.
Le seul moment où il peut y avoir noeud est si l'on place le fil à la verticale de la pointe du scion.
Cette méthode remplace avantageusement TOUS les montages pater-noster, TOUS les montages à fond.
Mais il y a une condition à la réusite. Comme je l'ai écrit, la traction s'exerce immédiatement sur le corps de ligne. Celui-ci doit tout lâcher à la tirée et pour cela:
-Détecteur de touches ultra-sensible et anse de panier ouverte.
L'avantage du triple est que de pouvoir ferrer rapidement et prendre le poisson dans la gueule pour pouvoir le relacher dans de bonnes conditions.