Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LE TOUT-VENANT AU QUIVER ET AU FEEDER. - PÊCHE EN SEINE-ET-MARNE proposée par André MARINI

     Lorsque vous achetez une canne au quiver, exigez qu'elle soit assorti d'au moins 3 quivers de sensibilité différente.  Ce n'est pas toujours le cas alors que ce qui fait justement l'intérêt de ce matériel est de pouvoir changer votre partie terminale en fonction de votre montage et du type de pêche que vous voulez pratiquer. Sinon, inutile d'investir... parce que toutes ces "petites choses" ne sont pas données et qu'une canne traditionnelle peut faire l'affaire.

          

        Voici l'assortiment de scions (ou quivers) qui accompagne une canne.
         Le tout vous est normalement livré avec un tube dans lequel vous placerez vos scions après usage. C'est peut-être un peu fastidieux mais ce tube protecteur vous permettra de conserver vos anneaux intacts et  vos scions appareillés à chaque canne si vous en possédez plusieurs.
          La couleur terminale codifie "le poids" qui fait plier le scion après le test appelé "test curve".
          Mais attention, tous les fabricants n'utilisent pas les mêmes couleurs pour codifier une même sensibilité, comme ils n'utilisent d'ailleurs pas les mêmes indications inscrites sur le quiver. On trouve parfois "strong, medium....etc" 

      Pour ma part, je vous ai montré le montage que j'utilise pour la pêche au maïs, s'adressant donc au moyen ou au gros poisson, puis un autre article montrait comment j'attache le grain pour me donner le maximum de chances de prise. Dans ce cas, j'utilise  un scion "strong", supportant des plombées pouvant aller jusqu'à 60 grammes sans perdre le confort d'une bonne sensation au moment du lancer.
       Voici maintenant un autre montage s'adressant au "tout-venant" avec lequel j'ai pris, vendredi, plusieurs dizaines d'ablettes, des goujons, des gardons de tailles différentes, des chevesnes et, sur le soir, une carpe et deux barbeaux, le tout avec la même canne et le même montage mais en pêchant à l'asticot. 
        La canne : Seul le quiver change. J'utilise un "medium" très souple, portant un poids de 20 à 30 grammmes.
        L'esche : Comme je l'ai écrit, l'asticot.
        Le bas de ligne et l'hameçon : Un hameçon de 14 monté sur du 14 centièmes et j'ai pu, malgré tout, maîtriser une carpe grâce à la souplesse de la ligne et à la réserve de fil 25 centièmes sur le moulinet à double frein comme je l'ai déjà montré.
        Le montage terminal : C'est sans doute lui qui constitue la particularité. 

 

       Le feeder n'est pas "une cage" mais un "réservoir" en plastique,  percé de trous qui permet à l'amorce truffée d'asticots, de se déliter lentement au contact de l'eau.
        Partant du scion : Quelques centimètres de tube rigide pour éviter que le feeder ne s'accroche au fil au moment du lancer, un capuchon en caoutchouc qui recouvre le porte feeder, le feeder, le porte-feeder, un tube anti-emmêleur de 40 centimètres, une perle et, pour terminer, un noeud baril de la plus petite taille que je peux trouver.  


 

 

 

 


           
        




  
       On trouve, dans le commerce, des tubes équipés d'une agrafe qui évite d'avoir à constituer cet assemblage mais je préfère cette formule que je fabrique moi-même parce que je conserve un point de souplesse au capuchon qui me semble important. Au moment de la touche, le poisson, lorsqu'il prend l'esche, fait pivoter l'extrémité libre  du tube  dans le sens dans lequel il tire et il ne sent que très peu de résistance par rapport au croquis ci-dessous qui a pourtant les mêmes caractéristiques.
 
Montage du commerce:
L'agrafe, solidaire du tube par une petite bague pré-collée, permet d'attacher le feeder.

   

 

Mon montage est terminé. Il ne me reste qu'à mettre le bas de ligne au noeud baril en veillant à ce que la longueur du fil soit inférieure à la longueur du tube pour que l'hameçon ne s'accroche pas au feeder au moment du lancer. J'ai également conservé un point de torsion au niveau du feeder qui permet au tube de s'orienter dans le sens de la touche d'autant que, dans l'eau, ce tube semble ne rien peser. La résistance est négligeable. Dans ce cas, l'auto-ferrage se fait grâce à l'élasticité du scion puisque le fil coulisse librement dans le montage et ne traine pas en arrière lorsqu'il y a départ du fait de la prise de l'esche par un gros poisson. 
     
         L'avantage de ce montage est de pouvoir être polyvalent.
         En faisant glisser le capuchon vers l'arrière, on dégage l'agrafe porte-feeder et on peut enlever ce dernier pour le remplacer par un réservoir de poids différent, par une cage ou par un plomb. Parfois, lorsque j'ai pris quelques ablettes ou des goujons, je mets un plomb et je change mon bas de ligne pour pêcher le sandre sans avoir à monter un autre ligne.














         L'amorce : Elle a son importance !
   Je passe l'amorce au moulin à café électrique pour qu'elle soit très fine et se délité très facilement au contact de l'eau, sans s'agglomérer, formant ainsi un nuage attractif avant même que les asticots ne sortent..
    J'ajoute des asticots de tailles différentes. Les petits s'échappent en premier, les plus gros ensuite, prolongeant l'efficacité.
     Je ne mouille pas l'amorce pour qu'au contact de l'eau, un nuage se forme avant la sortie des asticots. C'est efficace et confortable lorsqu'on remplit le feeder, d'une part, parce qu'il suffit de se placer au dessus du seau et de faire descendre une pincée dans le réservoir, d'autre part parce qu'il n'y a pas besoin de se laver les mains à chaque remplissage. 
      ET... Et si je ne vous ai pas convaincus, utilisez la formule "contact" pour une petite partie ensemble ! Vous serez stupéfaits par le nombre de touches et par la diversité des prises ! Avec du 14 centièmes comme bas de ligne, toutes les touches sont visibles et l'on peut maîtriser la carpe et le barbeau qui se laissent tenter par l'asticot terminal.
       Je crois l'avoir déjà écrit: Le pêcheur ne choisit pas plus son poisson que le poisson ne choisit son pêcheur. Il faut donc pouvoir répondre et pour moi, c'est fait !  Après trois séances en Marne, j'en suis convaincu et je n'aurais jamais imaginé qu'une simple ablette puisse faire une touche aussi prononcée.... Quant au barbeau ou à la carpe, votre quiver touchera presque l'eau !


            QUAND VOUS VOULEZ !.... En attendant le dernier article qui concernera la pêche du barbeau au fromage. 

 

23/01/2013 22:34:00
over-blog.com : Vous avez reçu un commentaire

Bonjour,

un commentaire vient d'être posté par Cédric sur l'article LE TOUT-VENANT AU QUIVER ET AU FEEDER., sur votre blog La pêche en Seine-et-Marne, Marne et Grand Morin

Extrait du commentaire:
Alors là,... là, chapeau ; je n'avais jamais pensé à utiliser de l'amorce sèche dans un feeder fermé, et même, je me demandais à quoi pourraient bien me servir les quelques feeder fermés perdus au fond de la caisse. Maintenant je sais et vous en remercie !
Quant à votre montage, j'en ai rarement vu d'aussi soignés et suis certain que vous ne vous emmêlez jamais. Est-il assez sensible sur les gardons et ablettes en eau close (au niveau résistance au coulissement).

Cordialement
CS

voir le commentaire dans la zone d'administration ou sur votre blog

L'équipe de over-blog.com

© 2013 over-blog.com - Tous droits réservés

 

       Vous le faites justement remarquer, Cédric, je ne m'emmêle jamais et c'est ce que je recherche.

    Encore une fois, je réserve tous ces montages à la pêche en eau courante et votre question me rappelle la remarque d'un promeneur qui, voyant mon scion marquer une touche très prononcée, s'est écrié: "C'est un beau !" . C'était une ablette ! 

       En eau close, je n'obtiens pas de bons résultats et je n'utilise plus mais comme vous l'imaginez, celà ne tient pas au montage lui-même mais au comportement du poisson. En eau courante, l'esche est susceptible de lui échapper , il la prend donc rapidement par réflexe alors qu'en eau close il est plus méfiant.

        Si vous possédez un bassin, je vous suggère une petite expérience que je réalise souvent. Je laisse au poisson pris en eau courante le temps de se refaire une santé parce qu'au début, il ne se nourrit pas puis, ensuite, je l'alimente très légèrement. Au début, c'est une compétition puis, le temps passant la nourriture est approchée avec prudence, palpée, bousculée, sans doute pour s'assurer qu'elle est libre, avant d'être aspirée.

        Je présume qu'en milieu naturel le comportement est le même.

           Cordialement                                                                     André

 

28/01/2013 19:31:04
over-blog.com : Vous avez reçu un commentaire

Bonjour,

un commentaire vient d'être posté par cédric sur l'article LE TOUT-VENANT AU QUIVER ET AU FEEDER., sur votre blog La pêche en Seine-et-Marne, Marne et Grand Morin

Extrait du commentaire:


Bonsoir André,

Hier soir je vous laissais un message très enthousiaste sur cette technique de pêche à l'amorce sèche ; et malheureusement je vois qu'il n'a pas été édité.
Alors je vous réédite mes remerciements pour votre message d'accueil et aussi une question sur ce montage pour lequel je me demande s'il est assez sensible pour une pêche en eau close (car d'après ce que j'ai lu jusque là il me semble que vos montages soient avant tout adaptés pour la rivière).
Cordialement
Cédric

Laissé par : Cédric il y a 4 jours à 19h16

voir le commentaire dans la zone d'administration ou sur votre blog

L'équipe de over-blog.com

© 2013 over-blog.com - Tous droits réservés

 

        Bonsoir Cédric,

     Je crois sentir une pointe d'agacement ! Rassurez-vous, je ne vous oublie pas mais le nombre important de messages que je reçois chaque jour ne me permet pas de répondre dans la foulée, d'autant que certaines questions sont pointues et m'obligent à faire des recherches, surtout lorsqu'elles concernent la réglementation si obscure et si compliquée, pour tous comme pour moi qui ne suis qu'un pêcheur "lambda" .

      Concernant votre question à laquelle j'ai répondu ce matin: Effectivement je pêche en eau courante et pour avoir essayé en eau close, je n'obtiens pas de bons résultats, sans doute à cause du poids du fil qui est hors de l'eau. En eau courante, le "ventre" qui se forme par la pression du liquide sur le fil évite cet inconvénient sans gêner la touche. Il faut par contre éviter la dérive en adaptant le grammage et c'est la raison pour laquelle je fabrique désormais moi-même les feeders, ce qui me permet d' avoir une gamme qui me met à l'abri des surprises lorsque j'arrive au bord de l'eau.

        Cordialement                                                     André

Tag(s) : #La pêche au quiver et au feeder

Partager cet article

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :