Püblication programmée le 27 mars 2012.
C'est presque une tradition pour moi.
Lorsque l'eau est encore trop froide pour que le métabolisme des poissons "tourne à plein régime", si l'on peut dire, j'utilise les pellets du commerce, peu riches en huile. Dans d'autres articles, j'ai déjà fait état de ma pratique qui consiste à fabriquer moi-même cette esche de qualité et à l'utiliser en période froide ou, à l'inverse, en période chaude tout en changeant le dosage de l'huile contenue.
Par contre, j'ai aussi indiqué que je me satisfaisais des pellets du commerce que je considère comme intermédiaires au printemps ou en automne.
Pour en savoir plus, reportez-vous à l'article, "LA PECHE AU PELLET: Le ring-pellet, c'est la saison", publié le 08 novembre 2011.
J'ai vérifié mon observation, juste semble-t-il...Une fois n'est pas coûtume !
Bien entendu, la pêche au cheveu ou à la bague s'impose parce qu'il est impossible de percer ou de travailler ce petit bloc très dur fortement compressé.
Montage et eschage :
J'utilise un tube rigide de 40 centimètres sur lequel une agrafe placée à 7 ou 8 centimètres de l'extrémitié supérieure permet de porter le "plomb montre" de 80 grammes. Je laisse toujours quelques centimètres au-dessus de l'agrafe pour que le fil ne se prenne pas à l'arrière au moment du lancer.
Le fil de 25 centièmes passe dans le tube puis j'ajoute un amortisseur et un émerillon agrafe supportant le bas de ligne TRES COURT (Moins de 10 centimètres) qui permet de lancer sans prendre le risque du moindre emmêlage puisque le bas de ligne est plus court que la distance qui sépare le bas du tube de la plombée.
Bas de ligne en 20 centièmes et hameçon de 8 à boucle. J' enfile une bague élastique par la pointe de l'hameçon jusqu'à la courbure. Il est ainsi très facile de fixer l'esche.
Viennent d'abord les brêmes, très gourmandes, puis suivent les chevesnes, vite présents également mais particulièrement méfiants.
Ce chevesne s'est bien battu et même sorti de l'épuisette, il s'est roulé dans la terre mais que l'on se rassure, il sera tout beau dès qu'il sera retourné à l' eau puisque j'ai renoncé à utiliser un chiffon qui se colle au mucus protecteur.
En voici d'autres... Toute la famille est de passage !
Puis enfin, arrivent les barbeaux tant attendus ! Là, c'est mon truc ! Pour la violence de leur départ et l' ardeur de leur combat j'usqu'à la limite de leur force, je ferais des kilomètres. Sur du 20 centièmes, prudence et douceur. Il faut attendre la fin du rush et ne travailler le poisson que lorsqu'il commence à remonter le courant...Comme toujours ! Et lorsqu'on en tient un, nul besoin de le voir pour savoir à qui l'on à affaire.
Ce dernier, mon ami Dominique, je te le dédie.
L'autre soir, lorsque tu m'as fait part de ton envie de t'y mettre cette année, je suis sûr que tu n'avais pas fait dix mètres avec la voiture lorsque la canne a plié et lorsque le tambour du moulinet s'est affolé.
Dommage ! A quelques minutes près, je suis certain que je t'aurais retrouvé en action dès le lendemain tant c'est spectaculaire !