C'est en effet une sacrée période pour cette pêche comme pour les autres, dans le Grand Morin, en tous cas.
Si vous arrivez à midi, vous avez l'impression de pêcher dans un baquet et vous vous dites qu'il n'y a vraiment pas un seul poisson dans cette rivière.
Heureusement, qu'avec mon ami Michel, nous faisons les 3/8.
J'arrive juste avant qu'il ne parte mais l'écho n'est pas le même !
Lui, il en a fait !
Lorsqu'à midi, je tends mes cannes à brochet, il faut d'abord prendre 2 gardons et ce n'est parfois pas une mince affaire.
Pour en avoir le coeur net, je me suis donc levé de bonne heure samedi matin.
De deux choses l'une:
-soit le gardon cesse totalement de mordre lorsque le soleil est au zénith.
-soit il faut que je révise mes bases parce que je ne sais plus faire cuire la graine pour la rendre attractive.
J'ai mis à tremper vendredi soir et j'ai cuit samedi matin, avant de me rendre au bord de l'eau.
Particularité de ma cuisson :
J'ai mis peu d'eau pour qu'elle s'évapore et j'ai terminé la cuisson presque à sec.
Le grain est bien ouvert mais plus dur.
Pas de doute, ils étaient bien là...jusqu'à 13 heures.
Ensuite, plus rien à faire pour en prendre un et j'ai pourtant beaucoup insisté!