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BROCHET ET CUILLER NE FONT PEUT-ETRE PAS BON MENAGE ! - PÊCHE EN SEINE-ET-MARNE proposée par André MARINI

  











          image .jpg. www.carnassiers.com
   Amis pêcheurs,
   Dans un article précédent, j'ai fait état, à votre intention, d'une observation qui pose beaucoup de questions quant au devenir d'un brochet ayant coupé le nylon après avoir engamé une cuiller. Le garde-pêche nous a fourni des indications qui doivent nous donner à réfléchir lorsque nous utilisons cet accessoire.
   Je n'ai pas plus d'expérience que vous dans ce domaine, toutefois, je voudrais citer une anecdote à l'appui des arguments qui ont déjà été développés et qui doivent nous amener à repenser certaines de nos méthodes.
    Il y a quelques temps,  j'ai pris un brochet d'une soixantaine de centimètres donc suffisant pour me donner le plaisir d'un combat, même si, vous le savez maintenant, je relâche tout ou presque avec beaucoup de précautions.
   J'ai pris ce poisson avec une cuiller de trois, donc une petite palette. Je l'ai amené sans difficulté et lorsque j'ai pu le voir, une autre cuiller lui fermait la bouche sur le côté droit et il était d'une maigreur inhabituelle. Dans un premier temps, j'ai certes été déçu. Je l'ai sorti délicatement, j'ai pris les pinces que j'ai toujours dans mon sac à dos entre autres ustensiles utiles aux montages ou aux réparations, et j'ai coupé les branches du triple sans essayer d'enlever les pointes fichées dans la chair pour ne pas risquer de le faire saigner.
    Je ne l'ai certes pas totalement délivré mais je lui ai redonné la possibilité d'ouvrir totalement la bouche en enlevant le maximum de métal. Pris dans le feu de l'action, je n'ai pas vraiment réfléchi...sur le coup...mais après l'avoir réoxygéné puis laissé repartir je me suis demandé....
1-Si ce poisson n'avait pas pris cette cuiller de très petite taille parce qu'il ne pouvait pas se nourrir de proies à la mesure de sa taille et du poids qu'il aurait dû faire.
2-Si sa maigreur (impressionnante) n'était pas la conséquence du fait qu'il ne survivait qu'en attrapant des petits poissons et qu'il devait dépenser beaucoup d'énergie pour absorber la quantité de nourriture nécessaire sinon à sa croissance, du moins à sa survie. 
      Lorsque j'ai raconté cette anecdote à des amis pêcheurs, j'ai appris ne pas avoir été le seul à la vivre....Peut-être, par le récit de ces expériences, ai-je levé un lièvre ! Celà mérite que l'on y réfléchisse.

Commentaires

   Bonjour,
votre article montre bien s'il en était encore besoin, que vous êtes un amoureux de la nature, respectueux du poisson, à l'affût de la moindre idée qui vous donnera un maximum de chances de ne pas abîmer vos prises.
J'ai vu trop de brutalités et de gestes irresponsables envers des brochets non maillés notamment, décrochés à la va vite et rejetés dédaigneusement comme si on lançait une boule de pétanque, pour ne pas me dispenser de saluer votre réflexion, chapeau bas Monsieur !
   Je ne crois pas qu'il faille remettre en cause la pêche à la cuiller : c'est une pratique traditionnelle, active et complémentaire des autres techniques ; je pense plutôt qu'il faut adopter un automatismes et essayer une modification de nos leurres.
   Beaucoup trop de pêcheurs veulent courir trois "lièvres" à la fois lorsqu'ils accrochent une cuiller: le brochet, la perche et le sandre ; c'est pourquoi ils ne montent pas une crinelle résistante aux dents d'Esox car ils se disent que sa présence rebutera le sandre.
Il est fini le temps où l'on ne trouvait que des câbles acier raides comme des coups de trique et visibles comme des amarres de bateau ; il existe maintenant des crinelles très souples, dans de faibles diamètres, discrètes et d'une résistance suffisante pour ne pas se faire couper, sans rebuter un sandre ou une perche. L'automatisme à adopter consiste donc à monter 40cm, au minimum, de cette crinelle devant la cuiller ; il faudrait que cela rentre absolument dans les habitudes !
   Concernant la modification des leurres, pourquoi ne pas tenter la chose suivante : supprimer les ardillons par limage ou écrasement à la pince. En cas de casse le poisson se débarrasserait beaucoup plus facilement du leurre; et si l'on veut relâcher sa prise, le décrochage ne se transformerait pas en opération chirurgicale pour elle. Bien sûr l'absence d'ardillons ne tolèrera aucune erreur de mou dans la ligne, mais cela rendra la victoire encore plus glorifiante !
Nombre de ratés élevés ? Pas si sûr;
moins de brochets condamnés...c'est certain !!!
   Ma proposition paraît peut être saugrenue et il est possible que certains aient l'index vissé sur la tempe à mon intention, mais sans essais pourquoi la condamner ?
 
   ALORS, SI ON ESSAYAIT ?

Il serait intéressant que nous ne soyons pas que deux et que des volontaires nous suivent et nous fassent part de leurs constatations.
   Il vous reste encore du temps pour modifier vos hameçons avant l'ouverture alors n'hésitez pas : vous pourriez être les pionniers d'une innovation majeure dans la recherche du respect des poissons.

   Et si je me suis trompé j'assumerai, mais dites vous que ceux que vous aurez ratés par ma faute seront plus gros la prochaine fois... grâce à moi !!!

  Le garde pêche 
Commentaire n° 1 posté par Garde pêche le 24/03/2009 à 19h48

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Tag(s) : #La pêche au leurre

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