PECHE AU QUIVER EN CETTE SAISON POUR S'AMUSER UN PEU.

  Je ne vous surprendrai pas en annonçant que la température de l'eau en surface est très basse après les périodes de froid que nous avons connues. Trois degrés centigrades, c'est peu et en tout cas insuffisant pour sortir le gardon de sa léthargie. Après l'avoir cherché avec l'échosondeur, je l'ai trouvé regroupé et cantonné dans les fosses les plus profondes. Même l'amorce assez particulière que j'utilise habituellement en cette saison n'y a rien fait.
    Par principe mais surtout par jeu, lorsque je l'ai repéré, je ne le pêche pas là où la sonde réagit mais dans une coulée d'une quinzaine de mètres en amont pour tenter de le faire bouger.
   Peine perdue ! Après plusieurs coulées totalement infructueuses, je peux repasse la sonde...qui bippe à l'endroit précis où je l'ai repéré la première fois, sans qu'il ait bougé d'un pouce.
    Bon, on attendra des jours meilleurs et surtout, quelques degrés de plus, même si d'ordinaire, en février lorsque le temps est clément, pour moi, par pour eux, je réalise sans doute les plus belles bourriches de l'année mais tout de même, celà n'empêche pas de tenter ou, plutôt...d'essayer de tenter (Pléonasme ? Oui, je sais !) ...les chevesnes au maïs.
     Au maïs ? En cette saison ? Bah oui ! Le maïs est une esche sucrée ! J'ai donc tenté le coup hier après-midi parce qu'il y avait bien longtemps que nous n'avions pas dépassé les 10 degrés malgré le vent qui m'a obligé à pêcher cannes basses.
    Comme à mon habitude, j'aurai bien disposé mes gaules parallèlement à la berge...c'est ça la vraie méthode, surtout quand il y a du vent !
    Mais les promeneurs étaient de sortie et ce matos coûte la peau des fesses. Si l'on se prend les pieds dedans, il ne nous reste que nos yeux pour pleurer.
    Quatre belles touches en deux heures de pêche, histoire de ne pas perdre la main, trois belles prises qui m'ont donné beaucoup de plaisir, que demander de plus ?


















    Et ils y vont de bon coeur même si j'ai bien peur que l'on ne voit pas le scion plier à la touche sur la photo suivante mais j'étais prêt... pour une fois. Et dire que ces chevesnes, on ne les a pas vus de la saison !