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Ma "boîte à pêche" itinérante. - PÊCHE EN SEINE-ET-MARNE proposée par André MARINI

      Je titre cet article "Ma boîte à pêche" et non "La boîte à pêche" pour ne pas plagier ce merveilleux auteur qu'est Maurice Genevoix dont les romans continuent à me ravir après avoir bercé mon enfance et mon adolescence de pêcheur.
       Celà ne m'empêche pas, pour le plaisir....le mien et, j'espère, le vôtre... de vous présenter le contenu de la sacoche que je porte en bandoulière en cette période de l'année où la température prédispose plus à prospecter les postes qu'à pêcher à la coulée ou au posé en claquant des dents.

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     Dans le compartiment du haut, ma boîte à plombées démontables, mes têtes armées ainsi que mes leurres intermédiaires à manier comme un poisson mort, puis, de face, une boîte vide dans laquelle je place les leurres utilisés au cours d'une partie de pêche afin de les faire sécher le soir avant de les replacer dans leur compartiment. Précaution indispensable si l'on ne veut pas retrouver tout le contenu rouillé après une période d'inutilisation.
      Dans la sacoche, les boîtes dans lesquelles les leurres sont classés par famille.

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    Dans les pochettes latérales, un mètre, une pince à écraser les ardillons et une pierre à affûter les hameçons puis de l'autre côté, le nécessaire de réparation.

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    Ma collection de cuillers puis mes leurres souples.

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     Viennent ensuite mes poissons nageurs à bavette, type "rapala", dans lesquels on retrouve des petits, des moyens et des grands plongeurs en fonction de la taille de la bavette, de sa forme et de la position de l'anneau d'attache et enfin, à droite, le fameux spinner bait. 

      Vous penserez certainement à juste titre, que je ne fais pas les choses à moitié et que deux ou trois leurres dans la poche suffisent pour une bonne partie de pêche. Profusion de matériel ne signifie pas garantie de réussite et vous aurez raison mais je suis maintenant trop vieux coureur de rivières pour ne pas savoir que vous pouvez mouliner des heures à la cuiller sans résultat et ramasser un grand bec au premier passage d'un rapala. Alors, tant qu'à faire ! Et puis, au moins, lorsque le poisson boude, j'ai toujours le plaisir de les regarder, d'apprécier leurs couleurs et de perfectionner leur nage !
       Dans le domaine de la réussite, il n'y a pas de recette miracle. Tout au plus peut-on augmenter ses chances, au risque d'être déçu. Mais si l'on va au bord de l'eau avec comme seul objectif de faire mouche à chaque sortie, autant rester au chaud, à la maison, confortablement installé dans un fauteuil devant la télé.
       Il faut parfois des heures et des heures pour avoir enfin cette attaque brutale qui bloque la ligne et accélère le rythme cardiaque !
        Alors, si tel leurre prend aujourd'hui mais laissera le poisson indifférent demain, pourquoi s'équiper de la sorte ? C'est vrai... en partie... parce que, quel que soit l'engin que vous utiliserez, le poisson, s'il est présent, ne restera pas indifférent même s'il n'attaque pas.
        A titre d'exemple, on considère souvent que le spinner n'est à utiliser que dans les postes encombrés du fait de sa capacité à se faufiler entre les obstacles. Je ne pense pas la même chose ! Aussi, je débute toujours une prospection avec cet engin. Qu'il prenne ou non, les vibrations émises par les deux palettes à fréquences différentes éveillent la curiosité ou énervent le prédateur. Je l'ai parfois constaté de visu.
        En position de repos ou de digestion, le brochet se tient tête légèrement inclinée vers le bas, prend une position horizontale lorsque s'il s'éveille pour se mettre tête orientée vers le haut lorsqu'il va bondir. Il faut parfois un peu de temps pour que ces trois phases s'accomplissent et je ne prospecte jamais un poste sans avoir multiplié les passages et sans avoir utilisé des leurres différents.

        MAIS PLUS QUE TOUTES CES REMARQUES, CE QUI COMPTE LE PLUS EST DE RENDRE LE LEURRE AUSSI VIVANT ET AGACANT QUE POSSIBLE. On peut, certes, "ramasser" en moulinant d'une façon régulière mais là, c'est "le coup de bol" qui n'arrive pas si souvent, surtout en cette période.  
       Par contre, varier la vitesse de récupération, arrêter de mouliner pour que le leurre descende, palette tourbillonnante, puis reprendre contact par une tirée brusque, animer par des petits mouvements de scion, varier la direction en inclinant la canne à gauche et à droite augmentent très largement les chances de réussite !
       Je n'ai rien inventé et je prêche sans doute des convertis  (A la pêche !) mais si ce blog est consulté par des amis pêcheurs chevronnés, il l'est aussi par des presque néophytes qui demandent avec insistance et gentillessse que l'on fasse part de notre pratique et de nos expériences ....

                                              VOILA, C'EST FAIT !         
       

Tag(s) : #La pêche au leurre

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