Vous vous souvenez certainement qu’en réponse à l’article de Monsieur Marini
intitulé ‘’Brochet et cuiller ne font peut être pas bon ménage ! ‘’ j’avais préconisé d’essayer de supprimer les ardillons des leurres afin de pouvoir décrocher plus facilement les
prises, c’était au mois de mars et depuis cette date j’ai éliminé les ardillons de toutes les cuillers et poissons nageurs que j’ai utilisés au cours de ma dizaine de
sorties.
Résultat : aucune différence dans le nombre de poissons ratés, ou plutôt non ferrés à cause de leur manque de conviction à attaquer le leurre. Au total j’ai sorti huit perches, cinq brochets, douze chevesnes pour deux décrochages de poissons modestes.
Pour ce qui est de récupérer le leurre dans la gueule du carnassier, c’est un vrai plaisir que de faire effectuer une marche arrière aux pointes sans rencontrer de résistance, sans avoir à arracher des chairs, et sans voir une goutte de sang ; la rapidité de l’intervention fait relâcher le poisson au bout d’une poignée de secondes seulement et il reprend ses esprits beaucoup plus rapidement.
Le moyen le plus simple pour supprimer ce petit bout de métal qui fait tant de dégâts est de placer l’ardillon de façon perpendiculaire entre les mâchoires d’une pince, de serrer et de tourner un peu dans un sens et un peu dans l’autre, en passant à chaque fois dessus il finit par casser en laissant un léger renflement.
Mais vous pouvez aussi utiliser une lime et un étau durant vos longues soirées d’hiver.
S’il est indispensable pour retenir l’appât lorsque l’on pêche au vif, je ne constate que des inconvénients à la présence d’ardillons lorsque l’on opère aux leurres, alors pour moi c’est définitivement SANS ardillon.
Si vous avez effectué des essais cette saison faites moi part de vos résultats, sinon essayez…vous
verrez.
Le Garde pêche