Le goujon a des périodes de grande activité nutritive mais à l'inverse, il y a des périodes pendant lesquelles on ne le voit pas.
Pourtant, c'est un excellent vif, surtout pour la perche et le sandre car il est plus résistant que l'ablette.
"On" dit qu'il se cache au fond afin d'échapper au prédateur mais si vous faites en sorte qu'il ne puisse pas y aller, il se démènera comme un beau diable pour essayer de l'atteindre.
Je le recherche activement comme vif mais il est vrai qu'après des périodes fastes, il devient moins fréquent au bout de la ligne en ce moment.
C'est donc le moment de préparer une amorce qui l'attire afin de prendre tout de même quelques pièces pour la pêche du soir.
Voici une recette, restant bien entendu que ce n'est pas la seule mais celle-la, je l'ai testée avec grand succès.
BASE
-2 parts de chapelure rousse
-1 part de coco belge
-1 part de PV1
MELANGE
A cette base, vous ajoutez l'équivalent de terre de taupinière qui a l'avantage d'être bien fine, donc de créer un nuage.
Puis vous noircissez l'amorce, soit avec du traçant noir, soit mieux, avec du NOIR DE VIGNE, comme je l'ai recommandé dans un article du 25 août 2015.
En fait, il faut arriver à une amorce LOURDE, SOMBRE, TRACANTE, NON GAVANTE.
MAIS, EN PLUS,
INDREDIENT PRIMORDIAL, arrosez copieusement avec du GOUDRON DE NORVEGE.
Vous pouvez ajouter, au gré de votre fantaisie, des tronçons de vers de terre, des pinkies ou des asticots, le ver de terre étant le meilleur pour l'amorce et pour la pêche.
Je savais déjà que le goudron de Norvège avait un effet percutant sur le vairon.
J'ai donc transposé sur le goujon et ça a marché au-delà de mes espérances.